[Heure locale: 0h56]
D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours aimé l'été. C'est toujours la période où ta vie est déconnectée, où tu as le droit de ne penser à rien sauf à te détendre et ne penser qu'à toi même et à perdre du temps. Enfin, ça c'est pour les gens qui ne travaillent pas, mais malgré tout, je trouve que c'est un temps à ne pas se prendre la tête.
Bien que je ne voulais pas partir, ça me fait un bien fou d'être loin de chez moi en fait. Même si le temps est rarement beau au mois de juillet en Martinique, les pluies ici ne sont en aucun cas comparables à celle de la métropole. Ici, même quand il pleut, il fait 30°, et puis il pleut tellement fort et sur une courte durée qu'on en vient à apprécier ce petit moment. Enfin je parle pour moi, j'ai toujours aimé ça (et la pluie en général).
C'est aussi un sentiment bizarre d'être dans une maison (celle de mes grands-parents) où je ne reste que 2 mois tous les 3 à 4 ans depuis toute petite. Tout a bien changé ici... Pas forcément en mal, mais pas en bien non plus. Quoiqu'il en soit, il est bon d'avoir vue sur mer bien qu'elle soit au loin.

J'ai beau ne pas être dans ma chambre, ce que je fais ne change pas. Voilà ce qui arrive quand on emporte son ordinateur et qu'internet est disponible *geek*. Mais pourtant, je ne m'ennuie pas. D'abord parce que je ne peux pas aller à la plage pour raison médicale. Ouais ça craint, et je pense que c'est en partie ce qui  me rend davantage aussi casanière. Un de mes petits plaisirs de la vie ne peut se faire que lorsque je suis à la plage et me dire que cette année, soit ma dernière année de vacances gratuites aussi loin, je ne pourrais peut être pas le faire... Aller à la mer pour rester sur le sable, je pense difficilement supporter. La seconde raison, c'est que je suis avec mes nièces et ça, ça distrait de tout. C'est comme si j'avais rebranché le fil de l'été dernier qui s'était coupé. C'est beau de les (re)découvrir, d'imaginer comment elles vont grandir pendant ces deux mois, à défaut de les voir plusieurs fois par an. C'est mon bol d'air de tous les jours. Celui bien au dessus de la pollution parisienne.

Alors voilà. Petite Stina, sur son île à plus de 6000 km de chez elle, sa valise remplie de livres et son ordinateur toujours sur ses genoux, te souhaite un bel été, et te conseille de repasser ici, il pourrait encore se passer un truc. Ouep, même une connerie.


Qu'il est bon d'être loin de Paris...


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Contes de la folie ordinaire
Charles Bukowski
(et plus trash, tu meurs)