Failed tales.

08|2013. Mercredi 28, 3:48

Je ne sais plus où j'ai lu/vu/entendu que les amitiés les plus longues sont celles qu'on perdait en premier. J'ai envie de croire que c'est faux mais c'est pourtant ce qui s'est passé pour moi. Parfois je me demande si tu es heureuse. Je ne souhaite ni ton bonheur, ni ton malheur. Simplement ton bien-être.

Du coup, ça me force à repenser aux dernières connaissances que j'ai faites, à compter de 2013. Dans les débuts, tout allait très bien, après tout, j'adore faire de nouvelles rencontres, c'est plus enrichissant. Mais dans le cas présent, ces nouvelles personnes m'ont appris à discerner ces relations qui ne dureront sûrement pas, ou qui resteront au stade où elles sont. J'en suis arrivée au point où je cherche à rencontrer des gens plus intéressants, en comparaison à ceux que j'ai rencontrés dernièrement. Si je les prends au cas par cas, je me rends compte que ces gens et moi ne sommes pas sur la même longueur d'onde. Je ne cherche pas à prouver quoique ce soit à la première occasion venue, moi. Je pense avoir une meilleure notion de l'amitié, moi. Je sais que je sonne limite arrogante, mais lorsque j'observe leurs comportements, je ne comprends pas comment ils peuvent trouver ça normal de côtoyer quelqu'un et de s'en moquer à la première occasion venue. Et je vous prie de croire que ça va plus loin que les jeux d'enfants à ce stade. Ca veut paraître gentil, mais c'est limite de la méchanceté "inconsciente" dans le fond. On ne se moque pas de quelqu'un impunément dès qu'il débarque dans la soirée. Ce genre de comportement me révulse. Et c'est pour ça que je dis que j'ai une meilleure notion de l'amitié. J'ai mes défauts, comme tout le monde, comme par exemple contester ce qui ne rentre pas dans mes valeurs. Ici, c'est le cas, mais cette fois, ça penche du bon côté de la balance.

Pour moi, ça ressemble à du mal-être. Mais c'est assez spécifique parce que c'est devenu un trait de personnalité. Je ne vois pas quel intérêt il y a à corriger quelqu'un à la moindre faute lorsqu'il parle, ou absolument vouloir avoir raison en imposant son avis sans accepter d'alternative ou respecter l'avis de l'autre. Je ne vois pas quel intérêt il y a à dire avoir des problèmes, et dès qu'une aide se présente, la nier ou contredire chaque chose comme si c'était normal, avec pour explication: "vouloir trouver ses limites". Tout ça, ça s'appelle faire son intéressant. Et j'ai autre chose à foutre dans la vie.
Je me suis rendue compte de ces détails en côtoyant encore et encore ces personnes que pourtant j'apprécie. Mais si je compare mes différents cercles d'amis à ceux d'une cible, jamais elles ne franchiront les cercles pour atteindre le centre qui contient mes amis les plus proches, mes véritables amis. Et en même temps, c'est peut-être aussi parce que j'attends trop que mes rencontres terminent au centre de cette cible que je suis déçue à la finale. Ma naïveté je présume. Enfin. C'est ainsi.
Aussi, je sais ou du moins j'espère qu'il me reste tout plein de rencontres exceptionnelles à faire. D'abord, parce que je sais que c'est possible (puisque j'en ai déjà fait avant, CQFD), et puis ensuite, il y a beaucoup trop de gens dans le monde pour que ça n'arrive plus.

Donc. A mes amis qui passent ici, si parfois vous me trouvez distante, réjouissez-vous. Ca veut dire que je tiens à vous, et que je veux qu'on reste proche sur ce long terme qu'est la vie, même quand nos routes prendront ou prennent déjà des chemins différents. Si pour vous gardez c'est le prix à payer, je l'accepte volontiers ! Et puis, ça vous fera des vacances, être proche d'une lunatique à la voix qui porte, ça peut vite être embêtant :)


Ouvre tes yeux petite. Les contes de fées ne sont que dans les livres.


(Ne pas faire attention à l'origine de la B.O.,
le groupe est trop cool de toute façon...)


Give me a fix.

08|2013. Dimanche 25, 0:38

C'est curieux quand même. A 8 mois de l'année 2013, j'ai dû faire 1 voire 2 concerts. Pas plus. A une époque genre un an ou deux, j'en faisais 2 ou plus par mois comme si c'était la chose la plus naturelle du monde. Parce que c'était libérateur. Un concert, c'est être dans un état de détente et d'excitation, comme une énorme fête qui est sûre d'être inoubliable, être transportée et partager le même sentiment avec un nombre conséquent de personnes qui pensent exactement comme vous. Un concert, c'est une secte de bien-être pendant 2 heures en fait.

Et là où je suis triste, c'est que ça ne me manque presque pas. J'ai raté tellement de concerts à cause du travail ou de l'argent que je n'avais pas ou encore parce que c'était complet, que maintenant je renonce avant même de me dire "OMFG, y'a x qui passe à Paris, je ne peux pas louper ça".
Oui, triste. Et décourageant. En même temps, il y a un an ou deux, je n'avais pas de factures à payer, donc j'avais largement le budget pour m'offrir la plupart de mes places. J'ai un sentiment de déception mitigé. J'ai perdu la petite flamme qui s'allumait lorsque je mourrais d'envie d'entendre ma chanson préférée sur un album en live, lorsque miraculeusement, elle faisait partie de la setlist. N'empêche que je peux m'estimer heureuse, j'ai eu la chance d'entendre la plupart des chansons composant la bande originale de ma vie en live. Et ce n'est pas non plus comme si je n'écoutais ni n'achetais plus de CD. Mais encore, c'est différent. Un concert, c'est particulier. Peut-être l'aspect "vivant" de la chose. C'est exactement comme ce petit truc, cet instant lorsqu'on écoute un album avec le casque sur les oreilles, les yeux fermés et que l'on se retrouve comme dans un lieu lointain où il n'y a plus que la musique de l'artiste/groupe et vous.

C'est comme si j'étais sevrée alors que je n'ai pas demandé la désintox moi-même. Bien qu'on peut qualifier ça de drogue douce (aha). Mais bon. Comme je l'ai dit plus haut, d'autres facteurs sont entrés en compte. Et maintenant, je me retrouve un peu le cul entre deux chaises.
Sinon, quand je dis que je veux me faire tatouer une clé de sol, qu'on ne vienne pas me dire "et tu veux faire ça parce que t'aimes la musique, c'est ça ? " sur un ton genre "c'est complètement stupide". Parce que c'est beaucoup plus que ça. Asshole. En même temps, je ne m'attends pas à ce que quelqu'un comme lui comprenne 1/10ème de ce que ça représente pour moi. Lorsque l'on n'a d'autres passions que celles de ses études, comment comprendre celles des autres ?



Ira ou n'ira pas voir Local Natives ? Queens Of The Stone Age ? Arctic Monkeys ? Haim ?
On verra bien :)

(Mais bordel, qu'est ce que j'en ai envie..)


(Ca et le métier d'acteur...)

Mon moi d'aujourd'hui et mon moi "d'hier" à 1h du matin (réveil à 7h - tendance matinale suicidaire), vous diraient qu'il n'existe rien de plus exaltant que la musique et la lecture (et les deux en même temps parfois).

La dernière fois que Mlle
C.CynicalSmile et moi-même nous sommes vues, nous dissertions sur le fait que certaines personnes ne lisent pas. Personnellement, ça me fait toujours un petit choc. Puis, elle a soulevé cet exemple très intéressant de la danse, soit l'expression corporelle de divers sentiments si je pus dire. Et en fait, bah elle a trop raison. Il y a des gens qui n'aiment pas danser, qui ne trouvent pas ça libérateur, amusant ou quoique ce soit alors que c'est tout le contraire pour certains, puisque la danse ne serait pas reconnue comme un art en soi et le métier de danseur existerait encore moins. Donc, sous cet angle, la lecture (et accessoirement l'écriture) c'est pareil. Pourquoi ce serait libérateur de lire ? Avoir le plaisir de lire un écrit inventif, ingénieux, engagé, audacieux... en vrai, c'est quoi ?

Je vote pour l'échappatoire à la vie quotidienne. Le plaisir de lire de beaux mots associés ensemble. Rendre possible en l'espace de quelques pages l'impossible. Développer son imagination rien qu'en visualisant les personnages et paysages dans nos têtes. Toucher autrui, simplement. DONC. Les gens qui ne lisent pas me choquent toujours autant haha. L'univers de la lecture est tellement riche qu'il y a forcément des choses qui peuvent plaire à n'importe qui. Et aujourd'hui il est très facile de trouver un bon livre, en partie dans une liste de best-sellers (enfin ça reste à voir...) sans compter les innombrables sites et blogs en tout genre. Après tout ça, que ce soit encore un choix de ne pas lire... Wow quoi.

Mais bon. Je freine mes ardeurs. Je ne supporte pas la politique, certains en ont fait leur choix d'études et/ou leur passion. Je déteste le melon et beaucoup de choses que les gens adorent alors il faut que j'accepte le fait que la lecture c'est exactement pareil pour d'autres. Les goûts et les couleurs ne se discutent pas.
...Mais c'est super dur ! Nan mais y'a des gens qui ne lisent PAS. La lecture c'est presque aussi immuable que la musique quoi ! Vous connaissez des gens qui n'écoutent pas de musique ? Oh wait. Non, je ne veux pas savoir, ça me ferait un choc encore plus grand. Hum. Désolée. Je m'arrête là. 


Sinon, j'adore danser aussi.
~
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« Qui que vous soyez qui voulez cultiver, vivifier, édifier, attendrir, apaiser, mettez des livres partout. »

Victor Hugo

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