Stream on shuffle.

09|2014. Jeudi 18, 2:18

1h34. J'essaye de me rappeler pourquoi je dois faire quelque chose de ma vie en laissant SoundCloud tourné parce qu'il n'y a que ça qui me permet de tenir debout dans ce qui m'arrive en ce moment.

Leitmotiv.
La vie continue.
La vie continue.
La vie continue.

La vie doit être vécue. Ce ne sont pas mes études qui vont me définir. Je veux voyager. Rencontrer des gens. Aller au cinéma. Continuer d'entendre le rire de ma mère parce que c'est le plus beau son qui existe. Je veux travailler. Je veux être bonne dans ce que je fais pour me convaincre que je ne suis pas aussi stupide ou aussi intelligente que je le crois. Je n'arrive plus à me jauger, à me juger comme il faut. Je ne veux pas l'appeler parce que je sais que je vais le décevoir alors que son avis ne compte pas. J'aimerais qu'il ne compte pas autant parce qu'une fois et une seule dans ma vie, il a été fier de moi alors qu'il n'en avait presque pas le droit. Je voudrais rencontrer plus de personnes comme B. et avoir le courage de demander le numéro la prochaine fois haha... Comme c'est embêtant d'être lunatique. Au début tout allait mal et puis, tu penses à quelque chose de bien, et le pourcentage de bonheur monte comme l'endorphine pendant le sport.

J'ai pensé parfois, j'aimerais être normale et la seconde d'après je ne suis pas sûre de vouloir en fait.

Parce que les gens normaux sont bizarres dans leur genre :)

~Cavalier~
James Vincent McMorrow

*lunatisme*
~Back Seat~
Atlas Genius

We were.

03|2012. Lundi 19, 13:31

Exutoire.

Désolée, je n’ai pas eu le temps d’écrire à propos de ça plus tôt, la semaine passée a été plutôt rude côté universitaire.
Il y a maintenant 15 jours de ça, j’ai perdu une amie. La première véritable que j’ai eue. Ma plus longue et par conséquent, ma plus vieille amitié… Ce n’est pas le plus triste. Je devrais être plus ou moins dévastée et je l’ai été sur le moment. Mais le fait est que non, ça n’a pas duré autant que ça l’aurait dû, aussi longtemps que je l'aurais voulu, presque comme un deuil. Je ne dis pas que je ne suis pas triste. Même en écrivant ces mots, j’ai un certain sentiment indescriptible mais néfaste. Juste que, après tout ce temps, elle a nommé l’innommable, la situation dans laquelle nous étions depuis plus d’un an et je n’ai eu d’autres choix que d’accepter la vérité. On a décidé d’arrêter de mentir et du coup, d’amies proches, fusionnelles, on est passée à amies longue distance. 
Bon. On se parle toujours mais ce n’est plus pareil. Quelque chose s’est brisé et le temps a fait le reste. On a grandi alors on a changé. On a pris deux routes différentes… Je crois au karma, mais j’ai l’impression que cette fatalité était inéluctable pour qu'on en soit là maintenant. On a été trop liée avant, et donc, c’est le prix à payer. Vie injuste. C’est peut-être de ma faute aussi, je ne sais pas, mais on était bien avant, on n’a pas vécu de conflit, on était toujours sur la même longueur d’onde. Et on en est là aujourd’hui. J’ai lu un jour que les amitiés les plus longues finissent toujours par foirer les premières. Mais c’était un livre à la con duquel il n’y a aucune morale à retirer, alors je refuse d’y croire.


And Today, I Cried...
And I don’t know why..





Chroniques à venir :
Danse , Danse, Danse - Haruki Murakami
Detachment de Tony Kaye
At Your Inconvenience - Professor Green

B&H II.

09|2011. Mardi 27, 4:01

Un article de plus à propos de toi. J'ai titré "B&H II" mais j'ai l'impression que ça fait des milliers de fois que j'écris à propos de toi. Il est presque 3 heures du matin, j'étais posée sur mon canapé en train de regarder la télé et puis une chose en entrainant une autre, je me suis mise à penser à nous. A ce nous qui n'est plus. Je commence même à penser qu'il n'a jamais été.
Je repense à ces moments chez toi, remplis de silence avec seule la musique en fond. En y regardant de plus près, toi perdu dans tes pensées. Celles pour qui je voudrais bien être télépathe. Tu sais, j'étais en train d'imaginer le genre de conversation que je pourrais avoir avec toi si on discutait sérieusement de ce qui me brûle les lèvres depuis trop longtemps. Est-ce que je trouverais les mots justes pour m'exprimer ? Est-ce que tu les comprendrais exactement comme moi je voudrais que tu les comprennes ? Est-ce que, comme d'habitude lorsque tu n'es pas d'accord, tu les réfuterais en un rien de temps ?
J'ai envie de savoir. La dernière (et unique) fois où nous avons joué, j'ai posé une question à laquelle moi-même j'aurais très bien pu ne pas répondre, car même si j'étais mal, aurait-on pu dire que c'était la pire période de ma vie ? Elle m'a semblé tellement lointaine que j'ai même eu du mal à la situer. J'ai été surprise de ta réponse, tellement que je le suis toujours. Je crois même que depuis, toutes mes questions tournent autour de ça. Ta pire période a été tellement longue... J'ai envie de savoir pour résoudre. Et même si je n'y arrive pas, j'ai envie d'arrêter de m'inquiéter en me disant "j'aurais essayé".
Un jour où nous étions chez toi, ta mère m'a dit "pourquoi tu restes ? Il ne le mérite pas". J'ai répondu "quand je l'ai connu, il n'était pas comme ça alors.." et elle qui me demande alors "tu es fidèle ?". Oui, je suis fidèle en amitié comme je le serai certainement en amour, et je crois que c'est bien là tout le problème. Si on ne s'est pas vu depuis longtemps, même si je déteste me l'avouer au début, je suis bien forcée de constater que je suis contente que ça arrive, que je suis contente de te voir et ce, même si la visite suivante, c'est tout l'inverse. Et de toute façon, ce n'est plus dérangeant à partir du moment où l'on se voit 3 fois par an.
D'un autre côté, ce qui complique les choses, c'est que je ne sais pas ce que toi tu penses de tout ça. Pour toi, on a quel genre de relation? Ce qui est sûr, c'est que c'est très très loin d'une relation amoureuse, et c'est justement ce que j'aime (j'aimais?) le plus entre nous. Nous, c'était la preuve vivante, pure et vraie que l'amitié fille/garçon est possible sans quelconque changement dans un sens ou dans l'autre. J'ai décidé d'arrêter de me faire des illusions aussi. Maintenant, c'est sûr que tu ne peux pas prétendre à la place de B.F.F. que je le veuille ou non, même si je sais très bien que si j'ai un genre de dilemme similaire à celui pour lequel je t'ai consulté la dernière fois, c'est encore vers toi que je me tournerai, et si je ne le fais pas, ce sera par peur de déranger, de non réponse ou simplement, surtout, de ton désintérêt pour.
Le seul moyen que j'ai trouvé pour larguer ma peine, c'est de taper sur un clavier. En fait cet article, c'est un peu la matérialisation de ma larme de crocodile, celle que tu ne peux pas voir. Cet article, et tous ceux qui te concerne ici, tu ne peux pas les lire, et il y a une chance sur mille que ça arrive, et quand bien même... Celui là sera certainement le dernier. S'il y en a un suivant, ce sera pour une progression. Ou positive ou négative et par conséquent, définitive.
Va, (sur)vis, et (re)devenons de bons amis. Nos cercles ont simplement changé, voilà tout. Il me faut juste du temps pour m'habituer maintenant que j'ai fini par l'accepter pleinement.

http://farm3.static.flickr.com/2077/2465856390_1b2ae4df89.jpgBy the way,
are you flay alive ?

I can't do this anymore.

07|2011. Dimanche 3, 0:24

J'étouffe. Je n'en peux plus. Je ne sais pas ce que tu attends de moi. Un coup tu voudrais que je sois introvertie et d'autres rares jours tu me vantes ma sociabilité. Je ne suis pas parfaite. Je ne suis pas comme tu voudrais. Mais sache le:

Je ne serai jamais comme tu le voudras.

Tu veux que je m'en aille ? Je n'attends que ça.
Et on verra qui appellera l'autre.

Weak.

01|2011. Jeudi 27, 1:01

En ce moment... C'est pas ça. Du tout. Je me laisse vivre, je ne fais rien ni pour moi ni pour qui que ce soit.
Mes problèmes, à défaut d'en avoir de vraiment sérieux, ont toujours été de régler ceux des autres. J'arrive à bien cibler, à donner des conseils corrects. Non pas que ça me déplaise, loin de là. Sinon je ne le ferai pas. Voir quelqu'un "bader" autour de moi m'est inconcevable. Du coup, quand j'ai envie d'être égoïste, de penser un peu à ma gueule, ce qui consiste à glander sans rien foutre, à me couper un peu du monde, rien de bien extraordinaire donc, bah ça ne marche pas non plus. Anomalie.

Ca ne va pas. Je ne sais pas pourquoi. Chaque jour ressemble au précédent. Mes ennuis sont toujours les mêmes.
En fait, je croyais que c'était parce que tu étais loin, mais non. Un été a manqué à l'appel et depuis 2 ans, j'ose dire que je suis guérie. Mais il n'y a personne pour dire que c'est vrai.

K. se plaint tout le temps, car lorsque nous sommes au café, je ne parle jamais de moi. En fait, ce fameux café, c'est un peu notre séance psy. Mais le plus souvent, c'est sa séance psy. Elle trouve ça injuste, moi ça me fait juste rire parce que je sais très bien que c'est vrai, que je ne parle jamais. Et quand bien même on parlerait de moi, qu'est ce que je dirais ? Je ne parle jamais de moi parce que je ne sais pas quoi dire, parce qu'il n'y a rien à dire.
Les gens pensent que tu es stable, mais en fait, ils ne voient seulement ce que tu veux leur faire voir.

Si on fait la comparaison chambre/état d'esprit pour ces jours ci bah... Ouais, c'est exactement ça. Je pourrais prendre une photo mais vous n'y verriez qu'un joyeux bordel. Enfin joyeux.. c'est vite dit. Et si on continue sur cette route, je pourrais dire que ce ne sera jamais clean. Jamais comme je le voudrais. Jamais avec le juste bordel, car on m'a dit qu'une chambre trop clean, c'était aussi mauvais signe. Va savoir.
J'essaye de changer ça depuis 2 semaines. Echec.

La vérité, c'est que j'ai de la chance. La chance de ne pas être émotive, la chance de pouvoir me détourner très vite avec n'importe quoi quand quelque chose va mal. Livre, film, musique, magasins, promenade, blog... qu'importe, au bout d'un court laps* de temps, tout va mieux.
Mais ça, ça s'appelle aussi fuir. Ou se voiler la face. C'est sans doute pour ça que je n'ai jamais vraiment compris les vraies déprimes.

*Le plus ironique dans tout ça, c'est la traduction de lapse en anglais.
Dans le sens d'un nom, c'est un manquement, un trou. Dans celui du temps, c'est un intervalle, un instant.
Mais le sens verbe, c'est tout autre chose: baisser, chuter, tomber...
Coïncidence ?
Franchement, c'est fort possible,
je suis un peu tomber dessus par hasard.
Mais le hasard des fois..

En fait, ces temps ci, j'ai envie d'isolement. Pour la première fois depuis quelques années déjà, je crois que je vais manquer l'anniversaire de ma cousine. Chaque année c'est pareil, anniversaire ou autre soirée d'ailleurs. Oui, c'est sympathique mais je n'ai rien à y faire. Je m'ennuie plus qu'autre chose, toujours. Je n'en ressors jamais en me disant "c'était vraiment génial, vivement le prochain". Alors pour l'année de ses 22 ans, ce sera sans moi.
Plus on grandit, et plus on prend des directions différentes elle et moi. Ce n'est pas de la mésentente, loin de là, entre nous c'est toujours la franche rigolade. Je pense juste que le fossé des années se creuse un peu plus avec le temps [Logique].
C'est très aimable à elle de m'inviter à ses anniversaires, c'est ma famille après tout. Mais à chaque fois, j'ai l'impression de faire simple acte de présence. Que j'y sois ou pas, c'est pareil. Alors samedi, je vais fuir. Ouvertement.

Par besoin ou par égoïsme, ça, c'est indéterminé.

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Stina-s-Place

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