Coucou.

Un petit billet pour dire que je vais bien et que, même si je ne poste rien, je pense à mon blog très souvent. Juste que je n’écris pas (ou plus exactement, je ne publie pas). Aussi parce que mon ordinateur est potentiellement décédé et que mon internet boude méchamment depuis hier alors ceci sera posté avec un jour ou deux de décalage (là tout de suite, c’est la nuit de samedi 18 à dimanche, 3h19). Bref.

Assise sur mon lit, j’observe la pile de livres sur mon bureau, une Nova Book Box dans les oreilles ; ces livres que j’ai lu ou non (la plupart dans la seconde catégorie) et mes yeux sont tombés sur Mademoiselle de Maupin. J’ai eu un flashback de la période où j’étais en train de le lire, et me suis rappelée à quel point je m’étais sentie proche du narrateur. Avant même de le terminer, j’ai su qu’un jour, je le lirai à nouveau. Cette vision si (im)parfaite de l’amour… C’est embêtant, ces arguments qui vous touchent et prennent énormément de sens dans la vie mais qu’on ne trouve que dans les livres. On en serait presque jaloux de le vivre plutôt que d’être capable de l’expliquer. On lit quelques lignes puis on se dit « c’est ça ! » mais malheureusement, ça ne vient pas de nous. Ah, ces auteurs, ces gens qui savent utiliser les mots. Je vous hais autant que je vous aime. Comme les pianistes.

« Jusqu’ici, je n’ai aimé aucune femme, mais j’ai aimé et j’aime l’amour. Quoique je n’aie pas eu de maîtresses et que les femmes que j’ai eues ne m’aient inspiré que du désir, j’ai éprouvé et je connais l’amour même […] » 

Mademoiselle de Maupin
Théophile Gautier