Music, connecting people. (Haha)

05|2013. Jeudi 16, 0:48

Je ne sais pas quand j'ai commencé à associer des chansons précises aux gens. Maintenant, c'est devenu normal de penser à mon frère quand j'écoute 'Under The Same Sun' de Ben Howard ou 'Microwave' de Cocoon pour ma soeur. Quand j'étais dans mon fangirlisme inconditionnel de Muse
(et mon Dieu, comme je ne regrette pas cette période de ma vie. Quoique. Si, parce que Muse, c'était encore bien à ce moment là. Bref)
, c'est devenu normal d'associer leur chansons à mes amis. Et c'est toujours le cas, parce que (ça me coûte légèrement de l'admettre) Matthew Bellamy est quand même un putain de parolier. Ainsi, 'Shine', 'Dead Star', 'Invincible', 'Butterflies & Hurricanes' et 'New Born' sont déjà prises pour des gens précis. Sachant que 'Shine' et 'Dead Star' sont pour la même personne. Une seule sait quelle chanson lui appartient. Le reste ne savent même pas qu'ils représentent une chanson de Muse dans ma tête. Quoiqu'un jour, j'en avais discuté avec 'Butterflies & Hurricanes'. Et il m'a suggéré le choix de 'New Born' pour son destinataire. Mais je ne pense pas qu'il s'en rappelle et c'est aussi bien comme ça.

Juste, il faudra que je me rappelle de ne pas écouter de chansons quand je vais vivre un enterrement ou un énorme coup dur. La musique comme thérapie, c'est bien pour les déprimes passables. Tel que je me connais, je vais sûrement ne plus pouvoir écouter une chanson si je l'associe à quelque chose de grave. L'effet "madeleine de Proust" inversé, non merci, très peu pour moi. Eviter une nouvelle déprime parce qu'on ne peut plus écouter une chanson, je pense que c'est préventif.

Sinon, il y a aussi les chansons qui ont le don de changer mon humeur radicalement. Mais, c'est prouvé uniquement lorsque je suis énervée. Et vous allez rire, mais la chanson qui marche le mieux, c'est 'Hysteria' de Muse. Oui, elle me calme. Ironique n'est-ce pas ? Pour la détente ou me mettre de bonne humeur, j'ai plutôt des playlists entières, mais rien d'aussi radical qu'une chanson précise. En fait, je crée des playlists pour pratiquement tout. Le travail, le sommeil, les chansons qui se suivent parfaitement, l'énergie, le sexe... Enfin c'est pas très exact pour le sexe. J'y mets plutôt les chansons où je trouve qu'il y a une.. intonation ou pulsion sexuelles. Que celui qui n'a pas envie de sexe en écoutant 'Closer' de Kings Of Leon ou 'W.D.Y.W.F.M.' de The Neighbourhood (ma nouvelle perle du iPod, article coming soon) me jette une pierre. Enfin bref.

Le monde est vaste, et par conséquent, les artistes qui font de la musique tout autant.

Quoi de mieux que d'amplifier tout ça ? :)

Ink my skin.

05|2013. Dimanche 5, 5:01

Mon envie d'avoir un tatouage date d'il y a très longtemps déjà, sûrement depuis le collège précisément. Au premier abord, c'est souvent parce que c'est beau, et puis avec le temps, les idées et significations que l'on veut y donner évoluent parce qu'un tatouage devient partie intégrante de nous mêmes. C'est exactement pour ça que mon premier tatouage, qui était censé être un papillon tribal (ne vous fiez pas à "tribal", il était vraiment beau) sur ma nuque, s'est changé en ce que vous pouvez voir en photo ci-dessous. En tout, je veux trois tatouage, et celui-ci est normalement placé en seconde position. Mais comme je tiens à faire quelque chose de vraiment unique pour mon premier, et qu'il doit donc être dessiné pour ça, je me suis décidée à faire celui-là fin septembre prochain (si tout va bien). C'est le plus abouti et définitif, bien que je pense éventuellement changer la forme de l'écriture (dans le sens "police d'écriture" de la chose - ça semblait peu clair).

Prévu sur mon mollet gauche.
http://stina-s-place.cowblog.fr/images/DSC0146-copie-1.jpg
Désolée, je n'ai pas eu d'autre choix que de prendre une photo de mon écran avec mon portable pour ensuite la poster, Cowblog ne pouvant pas afficher les kanji aussi gros que ça.


Tamashi (âme, esprit)
Avec le temps, je me suis représentée la beauté de l'âme dans les dires d'un artiste, dans une interview ou autre. Je prends l'exemple de l'artiste parce que je trouve qu'ils parlent toujours de ce qu'ils sont, de ce qu'ils ont subi émotionnellement ou de ce qu'ils créent de façon assez spirituelle et toujours complexe. Alors bien sûr, on peut considérer que tout le monde a une âme, mais je pense que certains émanent quelque chose de plus, que le cercle soit restreint ou non: échelle mondiale, ou simplement au sein de ses proches et du coup, il y a une sorte de résonance, puisque tout le monde ne s'entend pas avec tout le monde (utopie impossible, toussa). Je le rapproche du charisme, mais le diffère de la personnalité. L'âme, c'est l'essence de chacun. Peut-être même que canaliser l'énergie, positive ou négative, et l'extérioriser, c'est un peu comme manier ou modéliser son âme. Je ne sais pas trop, c'est difficile à exprimer, mais en tout cas, c'est cet aspect important de puissance propre à chacun que je voudrais souligner. 
Yume (rêve)
Au début, je voulais me faire tatouer seulement le kanji "âme", parce qu'il représente beaucoup. Et puis, j'ai voulu dévier vers celui de "rêve" quand je l'ai vu, dans un premier temps parce que le signe était très esthétique, un peu plus élégant. Mais, dans l'optique du tatouage d'un seul kanji au lieu de finalement faire les trois, j'ai hésité parce que le "rêve" ne tient pas l'estime que j'ai pour "[l']âme". Pour celui là, je prends en compte le côté sans limite et sans condition du rêve. Cette porte vers l'imaginaire où l'impossible n'existe pas. J'ai commencé à prendre en compte l'importance de l'imagination en étudiant Pascal au lycée. Le fragment 41 des Pensées, en (très) gros, oppose l'imagination à la raison et évoque son côté autant idéal que mensonger. Alors le rêve, c'est l'échappatoire à la réalité. Et rien que pour ça, il a une place assez prépondérante puisque l'échappe à la réalité, c'est l'histoire de ma courte vie depuis 4 ans maintenant (haha).
Natsu (été)
Enfin, le troisième. Pour celui là, c'est assez simple. C'est ma saison de naissance et le premier jour de l'été est partagé avec la fête de la musique (oui, il y a toujours un lien avec ça, même étroit). C'est aussi ma saison préférée mais pas parce que je suis née en août. En été, je trouve que la majorité des gens a un esprit détendu, plus tranquille et reposé. Grande saison des vacances mais même quand il y a du travail, c'est limite plus agréable. Evidemment, ce n'est pas pareil pour tout le monde, c'est bien naturel mais c'est quand même une période d'insouciance la plupart du temps. C'est toujours la période où je sens que tout est clair, mais c'est aussi parce que je ne fais rien et que j'ai du temps pour moi. C'est facile de se ressourcer dans ces moments là, juste que j'en profite personnellement de juin à septembre chaque jour que compose l'été. Et puis finalement, ça donne un bon équilibre au tatouage. Pourquoi choisir lorsqu'on peut avoir les trois ?
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Pour les deux signes qui sépare chaque kanji, ce sont simplement ceux qui forment mon jour de naissance. Au début, je voulais simplement mettre des ronds, et peut-être que c'est ce que je vais faire à la finale, mais j'ai pensé que ce serait une bonne idée de mettre autre chose d'où l'idée de la date.


Enfin, pourquoi le tout en japonais ? D'abord, parce que j'adore cette culture, et ça ne s'arrête pas qu'aux manga et aux sushi. Et d'ailleurs, pas non plus au Japon. J'aime le cinéma, la littérature, les traditions, les armes, les valeurs asiatiques... C'est vaste et riche, solennel. En ce qui concerne la littérature, je trouve qu'il y a toujours une profondeur particulière dans les romans en général. Les écrits sont toujours terre à terre, l'auteur écrira toujours le moment où son personnage se brosse les dents par exemple ou tout autre moment futile mais ancré dans le réel quotidien. Pourtant, on ne trouve pas ça ennuyant parce que ça participe en quelque sorte au coeur de l'oeuvre. Le lecteur sait que si le personnage ne le fait pas au chapitre suivant, ça peut tout à fait être signe que quelque chose ne va pas parce que l'auteur y a donné une signification particulière. Et puis, il y a aussi cette chute dramatique qui est toujours soudaine. C'est toujours surprenant, souvent porté sur l'homme et sa condition.
Même si je voudrais quelque chose de moins populaire, je prends aussi en compte la complexité de la langue, qui réside dans la multiplicité des sens pour un même mot et une même une sonorité qui en plus, sont parfois radicalement opposés.

En conclusion:

L'âme rêve d'été !
Toujours.


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