(Ca et le métier d'acteur...)

Mon moi d'aujourd'hui et mon moi "d'hier" à 1h du matin (réveil à 7h - tendance matinale suicidaire), vous diraient qu'il n'existe rien de plus exaltant que la musique et la lecture (et les deux en même temps parfois).

La dernière fois que Mlle
C.CynicalSmile et moi-même nous sommes vues, nous dissertions sur le fait que certaines personnes ne lisent pas. Personnellement, ça me fait toujours un petit choc. Puis, elle a soulevé cet exemple très intéressant de la danse, soit l'expression corporelle de divers sentiments si je pus dire. Et en fait, bah elle a trop raison. Il y a des gens qui n'aiment pas danser, qui ne trouvent pas ça libérateur, amusant ou quoique ce soit alors que c'est tout le contraire pour certains, puisque la danse ne serait pas reconnue comme un art en soi et le métier de danseur existerait encore moins. Donc, sous cet angle, la lecture (et accessoirement l'écriture) c'est pareil. Pourquoi ce serait libérateur de lire ? Avoir le plaisir de lire un écrit inventif, ingénieux, engagé, audacieux... en vrai, c'est quoi ?

Je vote pour l'échappatoire à la vie quotidienne. Le plaisir de lire de beaux mots associés ensemble. Rendre possible en l'espace de quelques pages l'impossible. Développer son imagination rien qu'en visualisant les personnages et paysages dans nos têtes. Toucher autrui, simplement. DONC. Les gens qui ne lisent pas me choquent toujours autant haha. L'univers de la lecture est tellement riche qu'il y a forcément des choses qui peuvent plaire à n'importe qui. Et aujourd'hui il est très facile de trouver un bon livre, en partie dans une liste de best-sellers (enfin ça reste à voir...) sans compter les innombrables sites et blogs en tout genre. Après tout ça, que ce soit encore un choix de ne pas lire... Wow quoi.

Mais bon. Je freine mes ardeurs. Je ne supporte pas la politique, certains en ont fait leur choix d'études et/ou leur passion. Je déteste le melon et beaucoup de choses que les gens adorent alors il faut que j'accepte le fait que la lecture c'est exactement pareil pour d'autres. Les goûts et les couleurs ne se discutent pas.
...Mais c'est super dur ! Nan mais y'a des gens qui ne lisent PAS. La lecture c'est presque aussi immuable que la musique quoi ! Vous connaissez des gens qui n'écoutent pas de musique ? Oh wait. Non, je ne veux pas savoir, ça me ferait un choc encore plus grand. Hum. Désolée. Je m'arrête là. 


Sinon, j'adore danser aussi.
~
Sortez avec une fille qui lit.

« Qui que vous soyez qui voulez cultiver, vivifier, édifier, attendrir, apaiser, mettez des livres partout. »

Victor Hugo

Humans.

02|2013. Jeudi 28, 11:30

L’homme est égoïste. Même quand le bon fond pousse à vouloir aider un proche de quelque manière que ce soit, on finit le plus souvent par se rétracter tout ça parce qu’on a peur, ou parce qu’aider devient vite un poids insupportable. Est-ce qu’on peut appeler ça la fuite ? Je ne sais pas. Mais une chose est sûre, la fuite est une solution facile, et c’est pour ça qu’on la choisit. Oui, c’est facile d’observer de loin parce que ça ne nous touche pas. On peut en quelque sorte nier une vérité qui pourtant est bien réelle. Et on juge. On juge sans savoir, sans connaître le mal qui est propre à l’autrui en question car, qui peut dire à quelle point la souffrance de l’autre, physique ou morale, est grande sans l’avoir vécu soi-même ? Et pourtant. On vit avec. On se lève chaque matin en assimilant ce qu’on a refusé. En le changeant en quelque chose de normal pour vivre avec. En clair, on se voile la face et accumule les fantômes dans nos placards. Je le redis, mais pour une situation différente : on ne sauve pas les gens contre eux-mêmes. On les aime (parfois à en crever), et c’est tout.

Je crois que je ne comprendrais jamais les gens qui sont aux antipodes de moi. Je me demande si c’est à partir de ça que le fait de pouvoir haïr quelqu’un est possible. Cela dit, je distingue ce que je ressens actuellement pour certaines personnes de la haine. Puisque je ne les connais et ne veux pas les connaître et que le peu que j’ai aperçu de leur comportement indique une part d’eux-mêmes qui me révulse, je pense être objective en disant que c’est simplement que je ne les aime pas car je crois en la compatibilité des gens. Donc, on est juste incompatible. Par contre, la haine…
Pour en arriver à haïr quelqu’un, il faut d’abord (l’)avoir aimé, apprécié. Sans ça, il n’y a pas de haine. Il faut prendre en compte la force du sentiment. Dans ce cas, l’expression : « de l’amour à la haine, il n’y a qu’un pas » prend tout son sens. S’investir, être dévoué à quelqu’un, se sacrifier... faut-il passer par toutes ces actions pour haïr ? Comment ça commence ? Comment on l’identifie ? Ce qu’on considère comme la haine dans le commun ne s’apparente pour moi qu’au verbe détester, car détester n’est pas haïr. Il y a de la tolérance dans le fait de détester. Alors qu’haïr est radical, presque immuable car il faut un contrôle de soi exceptionnel pour qu’il en soit autrement.

Un autre pavé sur le rôle de parent aussi. Car, quand j’observe le comportement des enfants et adolescents d’aujourd’hui, quelque chose me désole vraiment. Cela dit, je ne le blâme pas sur eux, mais bien sur l’éducation qu’ils ont reçue, donc celle que leurs parents leur ont inculquée. Je pense que les parents actuels ont peu de temps pour leurs enfants. Bien sûr, c’est un avis extrêmement général et surtout personnel et subjectif. Les enfants d’aujourd’hui sont beaucoup trop livrés à eux-mêmes. Il n’y a plus ce sens du partage, du jeu, et sur certains points, de l’amitié comme moi je l’ai vécu. C’est comme s’ils étaient propulsés dans le monde d’adultes, leur bulle protectrice infantile ne cessant d’éclater. Ils se comportent comme des grands, pensant tout connaitre de la vie qu’ils ont à peine vécue. Dans Detachment, Henry Barthes dit qu’il faudrait qu’il y ait une sorte de brevet qui prouve qu’on est apte à être parent. Je pars du principe qu’élever un enfant prend beaucoup de temps et de patience, car c’est un être humain que l’on forge et que l’on prépare à l’indépendance. Maintenant plus que jamais, on ne peut plus faire de gamins à tout va. Oui, la génération change et le temps ne recule pas, bien au contraire. Mais le but est de faire mieux, d’aller vers le progrès. Et quand j’ai l’occasion d’observer autour de moi, ce n’est pas du tout rassurant…
 


Alors, aujourd'hui.. non, depuis deux mois peut-être, je suis en guerre contre le monde !
Mal du siècle :)

2.59 am

01|2013. Lundi 28, 3:28

Dis, comment on fait pour survivre aux cons ?

Il y a dix secondes de ça, j'ai repensé à un épisode de Grey's Anatomy, précisément celui où on a un flashback de quand Bailey était une interne et qu'on lui dit que le petit poisson qu'elle est doit se changer en requin. En vrai, j'aimerai qu'on me dise la même chose, tout ça à cause d'un truc qui est arrivé vendredi soir au taf. Comment, avec 20 ans mouillé, tu peux te faire respecter par un groupe de gens qui ont le double de ton âge ? Surtout quand certaines personnes de ce groupe en question se conduisent eux-mêmes comme des ados ?

Je faisais juste mon travail et ce connard, en plus d'être en retard (et n'avait donc, selon moi, aucun commentaire à faire) à trouver le moyen d'ouvrir sa bouche pour me parler de respect. "C'est pas la peine de me manquer de respect ! Regardez mon âge.." et ce sur un ton pas plaisant du tout. Je ne m'excuserai pas de ne pas donner mon respect à ce genre de personne, surtout que plus je me repasse la scène et plus je ne remarque pas où ou comment j'aurais par quelque moyen pu lui manquer de respect. Toute la putain de soirée de ce vendredi soir j'ai pensé "mais va te faire foutre !". Le respect ne marche pas avec l'âge. Avant tout, le respect est quelque chose de mutuel de personne à personne. Alors que t'aies la quarantaine, mec mais si tu savais comme j'en ai rien à faire, c'est incroyable quoi. Non seulement t'es à la bourre, tu préviens par sms quelqu'un AUTRE que moi qui est RESPONSABLE pour venir t'ouvrir la porte et tu te plains que j'ai l'air faché ? Nan mais attends, tu te fous de qui là ? La prochaine fois arrive à l'heure convenue et y'aura aucun problème. J'ai horreur qu'on me dise quelque chose alors qu'il y a aucune raison ni aucun motif à me reprocher.

Donc! Du fond du coeur, FUCK YOU. Et vendredi prochain je les attends le pied ferme. J'ai aucune excuse à donner, je ne travaille pas pour être gentille. Et surtout si, en faisant preuve de gentillesse, je ne suis récompensée que par l'ingratitude. Parce que oui, c'est pas comme si de base, je ne laissais pas la porte ouverte 10 minutes supplémentaires. 



Be romantic.

06|2012. Dimanche 10, 4:29

Car aujourd'hui je vous le dis, l'inspiration n'a pas d'heure (3h15 du mat'). Mais bon, je marche toujours avec les heures tardives.
Ainsi, cette nuit, je m'apprête à blablater sur le fait d'être romantique, graine d'idée qui a éclot à la suite d'une discussion avec ce cher M., avec qui je n'avais pas discuter depuis bien longtemps.

Je ne me suis jamais considérée comme quelqu'un de romantique. Après, il faut définir "romantique". C'est pour ça que je le suis quand même un peu mais que peu de personnes le pensent. Par exemple, de mon point de vue globale (et j'insiste sur le MON point de vue), quand j'entends 'romantique', j'associe: couple, saint valentin, roses rouges, mains liées, lèvres scellées, mots d'amour... Mais aussi, et surtout, trucs à l'eau de rose, soit tout ce que je déteste. Je ne supporte pas. D'ailleurs, je crois que la source de mon gêne anti-couple vient de là. Disons que... je n'aime pas voir les couples dans la rue. Alors bien sûr, il y a aussi couples et couples. Je ne peux pas empêcher les gens de s'aimer et de vouloir afficher leur amour. Je ne vais pas non plus me montrer exaspérante envers TOUS les couples. Je trouve ça adorable les couples qui se tiennent la main, un ptit bisou par là etc. C'est mignon, ça, je ne peux pas le nier. J'esquisse même un sourire parce que quand ça semble sincère, c'est beau... contrairement à ceux qui s'arrêtent en plein chemin pour se rouler une pelle n'importe où. Hum. UN PEU DE PUDEUR BORDEL.
J'ai deux exemples car je ne parle pas toujours pour rien dire (ou presque). Mon exemple le plus choquant restera à un concert. The Vaccines à la Flèche d'Or pour être précise. Je profite de la 1ère partie puis aperçois un couple s'embrasser. Bon jusque là, rien d'anormal hein. Sauf quand c'était toutes les 5 min et aussi pendant le déménagement du matos + soundcheck. T'es venu voir un concert ou faire un nettoyage des amygdales à ta copine ??? L'expression "Trouvez vous une chambre" prend tout son sens dans ces moments là. L'autre exemple n'était pas plus tard que cette semaine. Un couple sur le quai d'un métro. Même chose, un long baiser tout aussi langoureux qu'écoeurant. Entre nous, même si je n'apprécie pas la vue, j'aurais compris s'ils avaient pris chacun un chemin différent genre baiser "d'adieu". Baaaah non. Mademoiselle attrape son mec, et ils s'en vont bras dessus dessous. Tout ça pour ça ?

Oui, ça peut sembler complètement abusé mais je suis comme ça. Ma vision du romantisme est une question... d'ambiance. Et d'imaginaire aussi. Parce que la définition du mot romantique qualifie d'abord l'expression des sentiments et l'émotion.
Etre romantique, c'est être sûr que ton action frappera où il faut. L'intention compte pour du beurre, tu dois être sûr de faire plaisir. Tout cadeau prend un sens différent. Une bague est plus significative qu'un bracelet ou une paire de boucles d'oreilles, d'où le "problème" de la situation. Certes, le romantique est l'expression des sentiments et de l'émotion en général, mais il marche main dans la main avec l'amour, qui est l'émotion qu'on cherche à susciter le plus chez l'autre. Du coup, on ne peut plus les séparer car on vise un sentiment précis. C'est pour ça qu'un dîner aux chandelles sera toujours plus romantique d'un simple déjeuner en tête à tête ou même d'un petit déjeuner au lit. Il y a des ambiances aussi romantiques qu'elles puissent être qualifiées que je trouverai toujours foireuses. Ou alors que je trouverai bien mais sur une (très) courte durée. Genre des pétales de roses formant un coeur sur un lit ça va 2 minutes quoi. Aussi, je serai plutôt partisante d'un petit déjeuner au lit qu'un dîner aux chandelles... Chacun ses trips !

Je suis romantique à un certain degré qui est bien en dessous de la moyenne. Il faut que ce soit mignon mais surtout pas à l'extrême. Et encore. Je suis du genre pointilleuse. *Lunatique*
Dans l'imaginaire (c'est à dire tout ce qui est fiction), j'aime les histoires d'amour, mais pas les histoires romantiques, ce qui fait une différence mine de rien. L'amour est le sentiment pur tandis que qu'être romantique ne fait que le traduire par des démonstrations (sachant que le sexe est un autre débat). Relativement chiant en soi lorsque ça doit être assez spécifique.
Alors bien sûr, vu comme ça, on ne peut pas ne pas être romantique à 100%. Un couple, ça s'entretient un peu comme une plante. Belle image romantique, ça vous montre mon niveau.


Tiens. Du coup, j'ai compris l'utilité de la Saint Valentin !
A défaut d'être romantique de 'nature', tu te dois de l'être ce jour-là !
Parce que c'est la moindre des choses.

Stupide instauration...

Bonds.

04|2012. Jeudi 19, 1:37

Je pense qu'il y a des gens qui sont prédestinés à se rencontrer. Par forcément en tant âme soeur non, mais plutôt que chaque rencontre a un but. Que ce soit en bien ou mal d'ailleurs. Chaque épreuve vécue change quelque chose. Et en philo, ne dit-on pas que l'homme se développe au contact des autres ?
Il y a des rencontres qui se renforcent et qui finissent par devenir des amitiés. Il y a des rencontres que l'on croit bonnes et qui finalement ne le sont pas et alors on rompt le lien qui avait commencé à se tisser. C'est un peu comme le principe du puzzle. On a l'illusion que deux pièces s'emboitent. Mais finalement, ce n'est qu'un genre de reflet. Alors, on finit par 'accepter' que les pièces soient différentes et on cherche à nouveau un embout correct. C'est peut être pour ça que dans ce genre de puzzle, il existe bien plus que 1000 pièces. Et encore, les règles changent selon pleins de choses, étant donné qu'une rencontre peut se faire n'importe où, n'importe quand.
J'espère que vous suivez x).
En y repensant, il y a vraiment des rencontres prédestinées. Si par exemple, cet(te) ami(e) de longue date connu(e) à l'école avait été dans une autre classe ? Un autre quartier, ville, pays ? Moi, je dis juste que j'ai rencontré 2 personnes exceptionnelles quand j'étais au lycée. Et ce n'était sûrement pas un hasard. On avait tous les trois postulés pour Victor Hugo à la base. Et on s'est retrouvé dans ce lycée de merde mais sympathique. Donc on se serait forcément croisé. C'était fait pour arriver. Peut être pas, mais j'aime le croire.
Si je ne n'étais pas restée un an de plus, je n'aurai jamais eu de contact avec M., sans qui je n'aurais jamais appris la guitare et avec qui je peux parler de tout et de rien librement. Si j'avais fait mon blog sur une autre plateforme, je n'aurai pas passer la soirée avec Satine la semaine dernière. Je l'aurais éventuellement croisé lors d'un concert cela dit ! Et ces mêmes si amènent d'autres si et ainsi de suite. Puzzle sans fin.


Comme le dit si bien Yûko dans xxxHolic :
"Le hasard n'appartient pas à ce monde. Tout n'est que fatalité"

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Savez-vous ce qu'on dit des fils rouges dans la culture japonaise.. ?

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