Désolée, je n’ai pas eu le temps d’écrire à propos de ça plus tôt, la semaine passée a été plutôt rude côté universitaire.
Il y a maintenant 15 jours de ça, j’ai perdu une amie. La première véritable que j’ai eue. Ma plus longue et par conséquent, ma plus vieille amitié… Ce n’est pas le plus triste. Je devrais être plus ou moins dévastée et je l’ai été sur le moment. Mais le fait est que non, ça n’a pas duré autant que ça l’aurait dû, aussi longtemps que je l'aurais voulu, presque comme un deuil. Je ne dis pas que je ne suis pas triste. Même en écrivant ces mots, j’ai un certain sentiment indescriptible mais néfaste. Juste que, après tout ce temps, elle a nommé l’innommable, la situation dans laquelle nous étions depuis plus d’un an et je n’ai eu d’autres choix que d’accepter la vérité. On a décidé d’arrêter de mentir et du coup, d’amies proches, fusionnelles, on est passée à amies longue distance.
Bon. On se parle toujours mais ce n’est plus pareil. Quelque chose s’est brisé et le temps a fait le reste. On a grandi alors on a changé. On a pris deux routes différentes… Je crois au karma, mais j’ai l’impression que cette fatalité était inéluctable pour qu'on en soit là maintenant. On a été trop liée avant, et donc, c’est le prix à payer. Vie injuste. C’est peut-être de ma faute aussi, je ne sais pas, mais on était bien avant, on n’a pas vécu de conflit, on était toujours sur la même longueur d’onde. Et on en est là aujourd’hui. J’ai lu un jour que les amitiés les plus longues finissent toujours par foirer les premières. Mais c’était un livre à la con duquel il n’y a aucune morale à retirer, alors je refuse d’y croire.
And Today, I Cried...
And I don’t know why..
Chroniques à venir :
Danse , Danse, Danse - Haruki Murakami