Stream on shuffle.

09|2014. Jeudi 18, 2:18

1h34. J'essaye de me rappeler pourquoi je dois faire quelque chose de ma vie en laissant SoundCloud tourné parce qu'il n'y a que ça qui me permet de tenir debout dans ce qui m'arrive en ce moment.

Leitmotiv.
La vie continue.
La vie continue.
La vie continue.

La vie doit être vécue. Ce ne sont pas mes études qui vont me définir. Je veux voyager. Rencontrer des gens. Aller au cinéma. Continuer d'entendre le rire de ma mère parce que c'est le plus beau son qui existe. Je veux travailler. Je veux être bonne dans ce que je fais pour me convaincre que je ne suis pas aussi stupide ou aussi intelligente que je le crois. Je n'arrive plus à me jauger, à me juger comme il faut. Je ne veux pas l'appeler parce que je sais que je vais le décevoir alors que son avis ne compte pas. J'aimerais qu'il ne compte pas autant parce qu'une fois et une seule dans ma vie, il a été fier de moi alors qu'il n'en avait presque pas le droit. Je voudrais rencontrer plus de personnes comme B. et avoir le courage de demander le numéro la prochaine fois haha... Comme c'est embêtant d'être lunatique. Au début tout allait mal et puis, tu penses à quelque chose de bien, et le pourcentage de bonheur monte comme l'endorphine pendant le sport.

J'ai pensé parfois, j'aimerais être normale et la seconde d'après je ne suis pas sûre de vouloir en fait.

Parce que les gens normaux sont bizarres dans leur genre :)

~Cavalier~
James Vincent McMorrow

*lunatisme*
~Back Seat~
Atlas Genius

Pensée nocturne. Donc, absurde.

09|2014. Samedi 13, 2:43

Parfois, on pourrait presque désirer la souffrance rien que pour se sentir vivre. Dans le fond, est-ce pire de ne rien ressentir ? Dans les yeux de qui se décide que la chance est du côté de l'Insensible ? Pas dans ceux du masochiste j'imagine. En fait, se sentir creux, c'est exactement comme être dans un espace restreint, seul, pendant tellement longtemps qu'on en vient à perdre ses repères. Les jours passent, les gens défilent, s'en vont, reviennent... On veut même en garder certains dehors. Mais dans tout ça, le regard est fixé sur le même point. Le creux ne se remplit pas.


And your friends are gone...
~Retrograde~
James Blake

Et maintenant ?

07|2014. Mercredi 23, 1:20

Difficile... Comme c'est difficile de lutter et de voir que ce n'est jamais assez. D'avoir mal parce qu'il ne reste qu'un dernier espoir avant la chute. C'est tellement facile de critiquer les gens qui attendent que les choses se passent, que tout leur tombe dans les mains. Et pourtant, je suis là, je fais la fière parce que je sais qui je suis (ou je crois le savoir) même si je ne sais pas où je vais. Je profite parce que la route est encore toute tracée mais j'oublie souvent ces malus qui ne dépendent que de moi. Et d'autre part, je ne saisis pas les opportunités qui peuvent se présenter, tout ça parce que le chemin contient plus d'embûches...
Ca me rappelle un tableau qu'il y a chez ma grand-mère. Il présente deux chemins. L'un très large, lisse, sans efforts où il y a juste à marcher. L'autre, plus étroit, avec beaucoup d'escaliers, de trottoirs, de rebords en tout genre, à gravir. Le premier mène à un gouffre sombre, qui peut s'apparenter aux Enfers, et l'autre au Paradis, ou tout du moins, un lieu de lumière, de quiétude et d'accomplissement. Aujourd'hui, j'ai l'impression que dans l'épisode de ma vie où commence l'indépendance, il a toujours été question de ces chemins. Quand je pense marcher du côté étroit, à la fin, je me retrouve sur le chemin large et je tombe. Je ne vois jamais le moment où je dérive, ni même si j'ai dérivé. Et si j'étais sur la route facile dès le départ ? Le travail porte toujours ses fruits dit-on, mais ça ne marche pas pour moi. Je fais plus et pourtant, ça ne fait que rattraper un retard qui s'étend en permanence.
Alors, et maintenant ? Et si je ne regardais qu'un reflet depuis tout ce temps...

J'espère trouver une boussole. J'en veux une.
Mais personne ne peut me la donner.


Si on me l'offre, c'est attendre que les choses se passent, non ?

~This Is War~
30 Seconds To Mars

Being human.

07|2014. Lundi 7, 3:43

(Rien à voir avec la série.)

Etre humain(e), c'est un peu être connard en toutes âme et conscience. C'est ce que je me suis dit tout à l'heure. J'ai pensé à plusieurs choses, et plus précisément à une conversation que j'ai eu il y a peu. A la suite de cette dite conversation, j'ai un peu culpabilisé, puisque, confrontée à tout ce que je ne disais pas, j'ai dû mettre cartes sur table. Et en fait, c'est pas très beau d'assumer qu'on est pas gentil. Mais ça m'a aussi ouvert les yeux sur un point. Je ne suis pas une sauveuse. Je l'ai cru pendant un temps, certes, mais je n'ai eu que des missions faciles. Ce n'est pas ce qu'on me demande d'être non plus mais je ne vois pas pourquoi je devrais culpabiliser de ne pas être assez forte pour soutenir les gens autour de moi lorsque ça relève d'un tout autre niveau. Surtout que, rien qu'en se tenant debout tout ce temps, ces personnes ne se rendent (peut-être) pas compte de la force que cela requiert pour continuer à marcher même sans savoir où. Si je peux, je suis présente, mais si c'est trop important, je fuis. C'est lâche, mais réel.
Cela dit, dans cette situation, c'est un peu plus complexe que ça mais pas envie de m'étaler là-dessus.

Second point à souligner,  je n'aime pas stagner, ni avoir l'impression que mes efforts, même minimes, sont vains. Alors... je ne sais pas. Je ne me suis peut-être pas rendue compte du rôle que je jouais ou devais jouer. Pas la patience nécessaire de découvrir. Lorsqu'il s'agit de moi, je choisis l'isolement, alors quand d'autres ont besoin d'être entourés, ce qui est compréhensible, j'ai du mal à savoir comment réagir. Et d'autant plus après mon "so called" programme égoïste de janvier 2014 (dans les grandes lignes, ce programme se résume à arrêter de courir après les gens).

J'ai choisi la facilité. Comme l'homme égoïste que j'ai décrit un jour
(Humans). Jour où je parlais aussi (en partie) de moi d'ailleurs. C'est ce que je suis en plus d'être un peu trop dénuée de sentiments. Sink or swim... Swim I'll help, choose to sink, I'll drop you.
Dans toute ma pensée libre quant à pourquoi les rencontres se font, je pense que des liens se créent et peuvent tout aussi bien se défaire (Bonds). Il est plus difficile de s'unir que de se séparer.
(Référence à Bleach tout partout ce soir !)

Alors, si jamais tu passes par ici, Mademoiselle, je crois que cette chanson peut difficilement mieux résumée ce qu'il en est.
And if you do not want to see me again, I would understand...


Et ça, c'est la première chanson à laquelle j'ai pensé pour commencer cet article :



Cause we are Fires in the night...
Non, je ne suis pas morte, même si on pourrait croire. J'ai sûrement battu mon record d'écart entre les articles. Ma vie universitaire a pris le pas sur les autres. Ca et pas forcément quelque chose à raconter. Un peu comme ce soir en soit. Mais bon. Je suis en pleine phase de remise en question, un peu comme une seconde crise de puberté, l'aspect corporel en moins, bien adulte (ou presque) du coup. Pour la première fois, je crois que ça ne m'effraie pas. Il était peut-être temps. Reste à attendre la prochaine crise (haha).

Pas que j'essaye de faire un changement à 360° mais plutôt revoir mes priorités. Faire le tri, encore et encore. Je suis fatiguée de mon inutilité. De gâcher mes "talents" si on peut appeler ça comme ça. J'ai toujours peur de paraître arrogante avec ce genre de phrases. Car oui, vu que c'est quelque chose que je ne supporte absolument pas, je ne puis me permettre de me montrer ainsi de par l'expression de mes mots ici.
Ha ha ha (bis). Trop d'humour ce soir..!

J'essaye de m'enterrer sous une montagne de livres tout en espérant que ma main finira par se tendre vers eux de manière nécessaire, un peu comme aller vers la nourriture en cas de faim. Pour l'instant, ça ne marche pas trop puisqu'on ne fait que se regarder eux et moi. Depuis quelques temps, j'ai dans la tête cette image de marcher au milieu de colonnes constituées de livres dans une pièce, au point de fabriquer un chemin pour voyager entre eux. Des livres en tout genre, de tout format, avec des couleurs ou non, récents ou non, d'occasions ou non. Pour l'instant j'ai encore beaucoup de place alors je suis loin du compte mais c'est le genre de plaisir que j'aimerais avoir dans ma propre maison, alors ce n'est pas plus mal.

Pour me distraire (et peut-être vous distraire aussi), j'ai décidé de travailler certains des sujets que j'ai eu dans mon fameux cours d'écriture à contraintes. Je suis nostalgique et aussi, comme nombreux d'entre eux étaient intéressants mais que je n'ai pas eu le temps de les travailler, rédiger et donc, de les rendre baaaah pourquoi pas les mettre ici. Le premier parlera de bibliothèques d'ailleurs. Comme ça, on reste dans l'obsession du moment.

Bon. C'est à peu près tout. Je voulais mettre une photo de bibliothèque super cool, mais en tapant "bibliothèque" sur Google images, il n'y en avait que des belles bien rangées en tant que meuble et surtout d'autres impersonnelles en tant que lieu. Il n'y avait pas d'âme, juste des livres assemblés ensemble et vide de sens. Alors...



Rien.

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