Being human.

07|2014. Lundi 7, 3:43

(Rien à voir avec la série.)

Etre humain(e), c'est un peu être connard en toutes âme et conscience. C'est ce que je me suis dit tout à l'heure. J'ai pensé à plusieurs choses, et plus précisément à une conversation que j'ai eu il y a peu. A la suite de cette dite conversation, j'ai un peu culpabilisé, puisque, confrontée à tout ce que je ne disais pas, j'ai dû mettre cartes sur table. Et en fait, c'est pas très beau d'assumer qu'on est pas gentil. Mais ça m'a aussi ouvert les yeux sur un point. Je ne suis pas une sauveuse. Je l'ai cru pendant un temps, certes, mais je n'ai eu que des missions faciles. Ce n'est pas ce qu'on me demande d'être non plus mais je ne vois pas pourquoi je devrais culpabiliser de ne pas être assez forte pour soutenir les gens autour de moi lorsque ça relève d'un tout autre niveau. Surtout que, rien qu'en se tenant debout tout ce temps, ces personnes ne se rendent (peut-être) pas compte de la force que cela requiert pour continuer à marcher même sans savoir où. Si je peux, je suis présente, mais si c'est trop important, je fuis. C'est lâche, mais réel.
Cela dit, dans cette situation, c'est un peu plus complexe que ça mais pas envie de m'étaler là-dessus.

Second point à souligner,  je n'aime pas stagner, ni avoir l'impression que mes efforts, même minimes, sont vains. Alors... je ne sais pas. Je ne me suis peut-être pas rendue compte du rôle que je jouais ou devais jouer. Pas la patience nécessaire de découvrir. Lorsqu'il s'agit de moi, je choisis l'isolement, alors quand d'autres ont besoin d'être entourés, ce qui est compréhensible, j'ai du mal à savoir comment réagir. Et d'autant plus après mon "so called" programme égoïste de janvier 2014 (dans les grandes lignes, ce programme se résume à arrêter de courir après les gens).

J'ai choisi la facilité. Comme l'homme égoïste que j'ai décrit un jour
(Humans). Jour où je parlais aussi (en partie) de moi d'ailleurs. C'est ce que je suis en plus d'être un peu trop dénuée de sentiments. Sink or swim... Swim I'll help, choose to sink, I'll drop you.
Dans toute ma pensée libre quant à pourquoi les rencontres se font, je pense que des liens se créent et peuvent tout aussi bien se défaire (Bonds). Il est plus difficile de s'unir que de se séparer.
(Référence à Bleach tout partout ce soir !)

Alors, si jamais tu passes par ici, Mademoiselle, je crois que cette chanson peut difficilement mieux résumée ce qu'il en est.
And if you do not want to see me again, I would understand...


Et ça, c'est la première chanson à laquelle j'ai pensé pour commencer cet article :



Cause we are Fires in the night...

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Par Kadiak le 07|2014. Lundi 7, 13:16
Je me retrouve énormément dans tes propos. Les efforts vains, les choix à faire, "abandonner" parce que rien ne progresse, choix difficile mais nécessaire pour se préserver non ?
 

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