xoxo.

03|2014. Mercredi 12, 0:37

Un baiser, voyez-vous, c'est très puissant. Que ce soit avec l'âme soeur ou non.

Merci à Satine pour cette vidéo qui a buzzé sur tous les autres profils MAIS que j'ai vu chez toi en premier :)



Le couple à 2:07 me fait beaucoup d'effet, hohoho !
Et clin d'oeil à Damian Kulash (0:33), chanteur d'un de mes groupes pref' à savoir OK Go. Même indirectement et avec un seul membre du groupe, vous participez aux vidéos les plus incroyables <3.



Bisous bisous.

"Present Tense".

03|2014. Mercredi 5, 23:58

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*D'où est venue cette idée de tension du présent qui donne son nom à album et qui habite chacune des chansons ?


Hayden Thorpe (chant, guitare et synthés) : C'est une pensée qui nous a traversés lorsque nous avons réalisé que l'être humain d'aujourd'hui est incapable de se satisfaire du présent. Ca ne vient pas spécialement de l'époque, ni de la crise, mais plutôt du fait que nous avons tendance à idéaliser le passé et d'avoir peur de l'avenir. C'est malsain, car c'est une attitude qui incite à l'inaction. C'est amplifié par l'ultra communication et les réseaux sociaux qui cataloguent notre passé et accentuent ce sentiment de nostalgie. C'est quelque chose qui touche vraiment la nouvelle génération, qui semble se satisfaire de la vie par procuration, plutôt que de s'efforcer à ressentir de véritables émotions et sensations dans le "vrai monde".
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Interview Wild Beast par Thomas Mafrouche
Plugged © magazine n°15.

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C'est avec de petits bouts de pensées comme celui-ci que j'apprécie toujours de lire des interviews de musiciens en tout genre, que je connaisse leur musique ou pas. J'ai toujours une petite flemme (qui finira sérieusement par me tuer de passivité un jour) car parfois l'interview fait plusieurs pages alors que ça se lit en un clin d'oeil. Aussi, il y a toujours ce "petit truc", comme ici, qui montre un phénomène avec des mots simples, parfois différents, qui pourtant s'emboitent parfaitement ensemble.


Jalousie. Envie. Je veux ça, moi aussi.


P.S. : Leo n'a pas eu l'Oscar. Je suis dévastée. Et je voue un culte à Ellen DeGeneres :

Et tous les vendredis, j'ai soif d'écriture. La cause ? Un cours. Et c'est assez choquant comme situation. Nous, étudiants, bien que les sujets (dans la plupart des cas... normalement) nous plaisent, les cours auxquels nous assistons peuvent s'avérer extrêmement CHIANTS. Mais la vraie chiantitude hein. L'impression que l'heure ne passe pas et tout. Alors, lorsqu'un cours, et plus spécialement un professeur, vous donne envie de rester dans la salle pendant plus longtemps qu'une trop courte heure et demie, ça relève de l'exceptionnel.

Ecriture à contraintes. C'est l'intitulé de ce cours. Le professeur s'appelle Cécile Ladjali. Vous pouvez la chercher sur Fnac, parce qu'elle écrit des livres. Des romans. Elle est tellement cool (et pas seulement côté vestimentaire) que j'ai décidé d'en lire 1 ou 2. Si ce qu'elle écrit est comme ce qu'elle dit, dans sa manière de s'exprimer et de sentir les choses, mon achat ne risque pas d'être vain. Elle a ce que j'appelle une belle âme. Je ne vais pas vous cacher que j'ai un peu la flemme de vous expliquer ce que je veux dire, parce que c'est quelque chose qui se ressent. Dans le cas présent, ça se voit dans son art de manier les mots. Des mots qui vont tout de suite faire écho et vous faire apprécier la situation.

On ne va pas se mentir. Un cours se veut toujours intéressant. On fait des études en partie parce que l'on a soif de connaissances. Un étudiant est donc conditionné pour recevoir. Une bonne partie du reste dépend de la personne qui enseigne. L'Histoire n'a jamais été ma matière favorite, bien qu'elle soit au dessus des maths dans le classement. Mais prenez Stéphane Bern. Bon, il n'est pas prof d'Histoire, mais la passion qu'il met à vous raconter les faits passés me donne envie de boire ses paroles et de m'intéresser au sujet abordé.
Avec Mme Ladjali c'est pareil et même mieux (quoique... S. Bern quand même). Ce qui rend ce cours aussi attractif, c'est qu'il n'est pas vraiment le stéréotype du "cours" non plus. Avec un thème chaque semaine, on aborde des auteurs en tout genre, de toute époque
(d'une critique de Brett Easton Ellis à un poème de Paul Valéry dans le même ensemble), et en bonne partie contemporains ce qui déjà donne un coup de jeune aux classiques que j'étudie en temps normal. Ensuite, dès le premier cours, elle annonce la couleur (pas seulement le thème "littérature érotique vs littérature pornographique"). Il s'agit avant tout d'élargir notre culture. De fouiner, de nous rendre curieux en passant en revue plusieurs extraits de textes critiques, poétiques, journalistiques... Et elle les commente de manière si simple, si facile. Personnellement, je suis tellement absorbée que je ne prends même pas de notes et pourtant, quelle perte.

Et donc, j'ai faim de culture après ça. Je veux lire tout et n'importe quoi, m'intéresser à tout encore plus que d'habitude. Parce qu'il y a tant de choses que je n'ai pas encore vues, tant de belles choses que je n'ai pas encore lues. Je blâme le temps mais c'est un bien piètre coupable. Finalement, la technologie est peut-être une maladie. Tous mes livres s'ouvrent à moi lorsque mon ordinateur, le disque dur de ma vie, est en veille prolongée. Je n'ose même pas dire "éteint" car il l'est rarement. Puis je dors et *pop*, le bouton vire à nouveau au bleu et me voilà en train d'écouter de la nouvelle musique, regarder les épisodes de ces séries que j'ai commencé, et par dessus tout, à lire encore et toujours plus... de mangas. Je me peine moi-même. Je m'en plains à demi, après tout, musique, séries tv and co. restent tout de même une source de culture, mais elles sont tellement minimes comparées à la richesse des livres. J'ai des listes "à découvrir" de tout mais pas une plus conséquente que celle de mes livres. Et chaque visite dans une librairie la rend un peu plus longue. Même les magazines que j'achète, une fois feuilletés, sont empilés et en attente d'une lecture sérieuse de ma part. A quoi ça sert de me ruiner pour les garder sur ma commode ? Question inutile, vraiment.

Et donc, je profite de l'été pour lire ce que j'ai en attente. J'y arrive plutôt bien mais ça déborde toujours d'un été sur l'autre. Pendant mes cours, je ne préfère pas trop toucher à mes lectures personnelles pour rester concentrée sur les oeuvres que j'ai au programme. Et je n'aime pas non plus lire plusieurs livres en même temps. Ce serait comme boire plusieurs verres de vins susceptibles d'être les millésimes de ma vie. Quant à écrire... eh bien, j'écris ici. Et je trouve ça toujours aussi dérangeant d'écrire sur papier, et pour moi seule. Pas que je tienne absolument à exposer ma vie ici (haha), mais une feuille blanche est beaucoup plus inquisitrice. C'est "moi" qui regarde "moi-même". Et c'est affreusement dérangeant. C'est peut-être bizarre et lâche de ne pas vouloir me voir nue, d'observer mes mécanismes. Ici, vous avez droit à "moi", que j'aime beaucoup, qui rend très bien. "Moi-même" est mon côté tourmenté, qui ne cesse de pointer les défauts, d'ouvrir les blessures pour mieux les guérir (ce qui est assez noble quelque part...) et je n'ai pas forcément envie de relire ça. Ici, je prends plaisir à relire ce que je pense à propos de tout et de rien, de ce que je vois, de ce qui se passe ailleurs et les répercussions sur moi en tant que personne en société. Sur papier, y'en aurait que pour ma gueule, temple de Narcisse en visite chez Hadès. L'Enfer de Stina. Quel intérêt ? Alors bien sûr, puisque je n'ai pas de blog papier, quand "moi-même" prend le clavier, ça filtre ici, il faut bien que j'extériorise après tout.


Mais, je m'égare ! Donc, je me dis que je n'ai pas le temps, et que de toute façon, le livre ne peut pas s'enfuir. Mais en fait, même quand je ne fais rien, je me sens occupée. Cercle vicieux. Esprit labyrinthe. Va falloir casser des murs. J'ai presque honte de mon bagage littéraire (au sens scolaire du terme). Je sauve les meubles avec les extraits de textes étudiés d'année en année depuis quoi, 10 ans ? Et puis finalement, quand on est littéraire, on finit par ressasser, tellement que les classiques deviennent automatiques. Mais le j'en ai entendu parlé a ses limites. Ca, et on manque cruellement de littérature générale en licence de lettres modernes (aussi parce qu'il y a un parcours de licence dédié mais c'est pas une raison [mauvaise foi]). Et en ce qui concerne mes lectures personnelles, je ne suis pas sûre que placer Charles Bukowski ou Matt Ruff apporte quelque chose au développement de x devoir, ni même que ce soit possible de les placer. Pas vraiment baudelairien tout ça.

Alors voilà. A la fac, il y a des cours un peu hors du lot, en général 1 à 2 par semestre, qui me rendent heureuse d'être étudiante, de rencontrer des profs différents et passionnés par ce qu'ils font. Qui ont ce goût de découvrir ce que de jeunes gens pensent, d'observer les diverses perspectives possibles d'un même sujet. Ce qui est dommage, c'est qu'il y en ait si peu. On est enfermés dans ces pratiques tout ça parce qu'il nous faut des bases et des modèles par lesquels on est tous passés. Je ne suis jamais autant productive qu'avec les choses qui suscitent mon intérêt, des choses inédites pour moi jusqu'à maintenant... autant dire que ce n'est pas souvent le cas. Il faut faire des dissertations, et montrer que justement, on n'assiste pas aux cours pour rien, que l'enseignement du professeur n'est pas inutile, et lui montrer à lui aussi qu'on est pas là en touriste, que l'on n'attend pas que le temps passe et qu'on a enregistré et (avec de la chance) compris ce qu'il a dit pendant 2 heures. Je préfère sublimer des tabous et parler de bibliothèques (dixit le type d'exercice que j'ai dans mon cours d'écriture). Mais bon. Ce sont des humains tout comme nous. On ne peut pas demander à un prof d'être extraverti, de rendre son cours plus intéressant pour nous sur demande. De plus, je ne suis pas toute seule dans la salle, forcément, il y a d'autres étudiants avec des paillettes dans les yeux là où moi je n'en ai pas forcément.

En bref: les cours d'écritures, c'est très cool.
Les profs qui font ces cours-là aussi.
Et puis, parfois on a moins de chance. On a d'autres TD quoi.

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Be a man.

01|2014. Vendredi 24, 23:17

J'ai toujours eu un penchant pour les hommes. Mais pas seulement dans le sens hétérosexuel de la chose. J'ai eu ma période garçon manqué, et je l'ai même un peu toujours sauf que j'ai appris à féminiser mon style un peu plus. Je craque toujours sur les accessoires pour homme (fortement les sacs), et absolument rien ne m'empêche d'acheter quelque chose dans ces rayons-là. Preuve en est que je me suis offert un superbe pull beige chez Bershka, rayon homme donc. Bref. Là où je déborde un peu du style 'boyish' soft, c'est que j'en viens même à lire le magazine GQ. Je crois qu'avant tout, il est important de préciser que je n'achète un magazine que suivant sa couverture. Je n'ai donc à ce jour, que 4 numéros (2 français, 1 américain, 1 anglais), dont 1 avec Quentin Tarantino... et 3 avec Michael Fassbender. (Ceci n'est qu'un détail *petit rire gêné*).

Tout ça pour dire QUE. C'est tellement mieux qu'un magazine féminin en fait. Sur certains points qui vont au delà des pubs de parfums bien sûr. On y parle sports, de sujets précis comme la censure web dans les pays d'Asie, voitures, gadgets informatiques dernier cri, alcools et architecture parfois, et s'il y a de la cuisine, d'un gros steack au lieu de la salade minceur. Tout ce que j'aime ! J'ai sûrement dû être un homme dans une autre vie... Les problèmes d'hommes semblent tellement plus intéressants par rapport au "je crois qu'il me trompe" qu'on peut trouver dans son alter ego qu'est Glamour... Alors que pas du tout en fait, les problèmes masculins sont tout aussi futiles. La calvitie, le sexe, toussa toussa. Et à la finale, on arrive toujours à la même conclusion, chaque magazine est bourré de conseils pour bien se faire voir en société, autant physiquement dans l'apparence que dans l'esprit. On oublie bien trop souvent que le charisme peut faire beaucoup de choses.

Le magazine féminin est doté d'une superficialité qui m'exaspère car sa cible, c'est bien LA "nana" par excellence, qu'il faut différencier des filles en général. Oui, il y a des degrés de différence et il n'y a personne pour le voir parce que la plupart des gens tombent sur des nanas. La Femme est à l'élégance ce que l'Homme est à la classe. C'est la simplicité qui se résume à cette classe que j'aime. Après, tout est une histoire de domaine dans le fond. Evidemment qu'il y aura plus de pages sport et high-tech dans un mag' pour homme. Ils ne vont pas disserter teintes de rouge à lèvres et vernis à ongles. Chacun à ses problèmes existentiels.

Après, je ne résiste pas aux beaux mecs (fortement les acteurs) en costard Tom Ford, Armani et que sais-je encore que l'on peut voir toutes les 5 pages. Eh oui, je reste une fille après tout. On aime ce qui est beau, et ce qui sent bon ou parait l'être à travers le papier glacé. Et ces qualités là, l'homme dans le magazine peut les remplir plus que très bien. Après, si on peut avoir ça dans la vraie vie c'est bien aussi. Chauffage à 37° dans le lit en bonus !

Alleeeeez on rigole, il faudrait toute une thèse incluant le débat homme/femme et par conséquent, pourquoi, dans les magazines dédiés à chacun, il y a plus de publicités 
pour les voitures Mercedes dans l'un que pour les chaussures Jimmy Choo dans l'autre et discuter ce que j'essaye de dire. Pas l'article d'une petite geek qui bave sur des gens qu'elle ne connait même pas, et ne connaîtra jamais qu'à travers un écran ou une page en plus de ça haha.
Sinon, la prochaine fois, je parlerai d'écritures et de certains de mes cours à la fac. Besoin d'un "post-it", j'ai complètement oublié la dernière fois.


Maintenant, la question c'est:
Etre un homme, est-ce mieux ?

http://stina-s-place.cowblog.fr/images/keepcalmandsuitup.jpg

What's up ?

01|2014. Samedi 18, 0:48

Et c'est comme ça que j'ai oublié ce que j'avais à raconter. En même temps, ça veut peut-être dire que je vais mieux sans pour autant savoir si j'allais mal. J'ai remarqué que tous mes liens Deezer présents sur le blog étaient morts, ce qui fait de lui un objet presque vierge de musique... Je ne sais même pas si j'aurai le courage de tout revoir et tout remplacer. Pff.

Je regarde des séries ('Sherlock'ed, 'Suits' up, toussa toussa), Chris Hemsworth va être papa de jumeaux (plus de petits Hemsy sur la planète = prospérité pour l'avenir futur), j'ai fait les soldes (jolis vêtements, jeune fille contente).
C'est très sain et très positif non ?
Et puis il y a cette "relation" qui débute, et qui prend les pas de l'ancienne bien qu'elle soit différente. Le truc, c'est que je suis difficile ce qui est fortement propice à la solitude et par conséquent, au célibat. Qui pourrait m'en vouloir ? Moi-même. Qui sait. J'en sais rien. Les compliments peuvent être assez vicieux.

Je me suis décidée à économiser sérieusement pour mes tatouages, maintenant que 1-3/4 (lire un-trois quarts) d'entre eux sont prêts. Je commence doucement à me construire une vraie vie sociale aussi, bien que ce soit assez fragile pour l'instant. Mais ça c'est peut-être parce que c'étaient les vacances. Elles s'achèvent dans les prochains jours et tout va éventuellement se crasher dans une explosion, je l'espère, super classe. Au moins je serai bien habillée avec mes nouvelles fringues.



God is a DJ. Alongside Leo DiCaprio.

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