Give me a fix.

08|2013. Dimanche 25, 0:38

C'est curieux quand même. A 8 mois de l'année 2013, j'ai dû faire 1 voire 2 concerts. Pas plus. A une époque genre un an ou deux, j'en faisais 2 ou plus par mois comme si c'était la chose la plus naturelle du monde. Parce que c'était libérateur. Un concert, c'est être dans un état de détente et d'excitation, comme une énorme fête qui est sûre d'être inoubliable, être transportée et partager le même sentiment avec un nombre conséquent de personnes qui pensent exactement comme vous. Un concert, c'est une secte de bien-être pendant 2 heures en fait.

Et là où je suis triste, c'est que ça ne me manque presque pas. J'ai raté tellement de concerts à cause du travail ou de l'argent que je n'avais pas ou encore parce que c'était complet, que maintenant je renonce avant même de me dire "OMFG, y'a x qui passe à Paris, je ne peux pas louper ça".
Oui, triste. Et décourageant. En même temps, il y a un an ou deux, je n'avais pas de factures à payer, donc j'avais largement le budget pour m'offrir la plupart de mes places. J'ai un sentiment de déception mitigé. J'ai perdu la petite flamme qui s'allumait lorsque je mourrais d'envie d'entendre ma chanson préférée sur un album en live, lorsque miraculeusement, elle faisait partie de la setlist. N'empêche que je peux m'estimer heureuse, j'ai eu la chance d'entendre la plupart des chansons composant la bande originale de ma vie en live. Et ce n'est pas non plus comme si je n'écoutais ni n'achetais plus de CD. Mais encore, c'est différent. Un concert, c'est particulier. Peut-être l'aspect "vivant" de la chose. C'est exactement comme ce petit truc, cet instant lorsqu'on écoute un album avec le casque sur les oreilles, les yeux fermés et que l'on se retrouve comme dans un lieu lointain où il n'y a plus que la musique de l'artiste/groupe et vous.

C'est comme si j'étais sevrée alors que je n'ai pas demandé la désintox moi-même. Bien qu'on peut qualifier ça de drogue douce (aha). Mais bon. Comme je l'ai dit plus haut, d'autres facteurs sont entrés en compte. Et maintenant, je me retrouve un peu le cul entre deux chaises.
Sinon, quand je dis que je veux me faire tatouer une clé de sol, qu'on ne vienne pas me dire "et tu veux faire ça parce que t'aimes la musique, c'est ça ? " sur un ton genre "c'est complètement stupide". Parce que c'est beaucoup plus que ça. Asshole. En même temps, je ne m'attends pas à ce que quelqu'un comme lui comprenne 1/10ème de ce que ça représente pour moi. Lorsque l'on n'a d'autres passions que celles de ses études, comment comprendre celles des autres ?



Ira ou n'ira pas voir Local Natives ? Queens Of The Stone Age ? Arctic Monkeys ? Haim ?
On verra bien :)

(Mais bordel, qu'est ce que j'en ai envie..)


(Ca et le métier d'acteur...)

Mon moi d'aujourd'hui et mon moi "d'hier" à 1h du matin (réveil à 7h - tendance matinale suicidaire), vous diraient qu'il n'existe rien de plus exaltant que la musique et la lecture (et les deux en même temps parfois).

La dernière fois que Mlle
C.CynicalSmile et moi-même nous sommes vues, nous dissertions sur le fait que certaines personnes ne lisent pas. Personnellement, ça me fait toujours un petit choc. Puis, elle a soulevé cet exemple très intéressant de la danse, soit l'expression corporelle de divers sentiments si je pus dire. Et en fait, bah elle a trop raison. Il y a des gens qui n'aiment pas danser, qui ne trouvent pas ça libérateur, amusant ou quoique ce soit alors que c'est tout le contraire pour certains, puisque la danse ne serait pas reconnue comme un art en soi et le métier de danseur existerait encore moins. Donc, sous cet angle, la lecture (et accessoirement l'écriture) c'est pareil. Pourquoi ce serait libérateur de lire ? Avoir le plaisir de lire un écrit inventif, ingénieux, engagé, audacieux... en vrai, c'est quoi ?

Je vote pour l'échappatoire à la vie quotidienne. Le plaisir de lire de beaux mots associés ensemble. Rendre possible en l'espace de quelques pages l'impossible. Développer son imagination rien qu'en visualisant les personnages et paysages dans nos têtes. Toucher autrui, simplement. DONC. Les gens qui ne lisent pas me choquent toujours autant haha. L'univers de la lecture est tellement riche qu'il y a forcément des choses qui peuvent plaire à n'importe qui. Et aujourd'hui il est très facile de trouver un bon livre, en partie dans une liste de best-sellers (enfin ça reste à voir...) sans compter les innombrables sites et blogs en tout genre. Après tout ça, que ce soit encore un choix de ne pas lire... Wow quoi.

Mais bon. Je freine mes ardeurs. Je ne supporte pas la politique, certains en ont fait leur choix d'études et/ou leur passion. Je déteste le melon et beaucoup de choses que les gens adorent alors il faut que j'accepte le fait que la lecture c'est exactement pareil pour d'autres. Les goûts et les couleurs ne se discutent pas.
...Mais c'est super dur ! Nan mais y'a des gens qui ne lisent PAS. La lecture c'est presque aussi immuable que la musique quoi ! Vous connaissez des gens qui n'écoutent pas de musique ? Oh wait. Non, je ne veux pas savoir, ça me ferait un choc encore plus grand. Hum. Désolée. Je m'arrête là. 


Sinon, j'adore danser aussi.
~
Sortez avec une fille qui lit.

« Qui que vous soyez qui voulez cultiver, vivifier, édifier, attendrir, apaiser, mettez des livres partout. »

Victor Hugo

Summer, day one.

07|2013. Mardi 2, 3:36

Boooonsoir ! Tout de suite, le préambule de deux longs mois de repos qui me tendent les bras. Une pensée pour ceux qui travaillent. Courage, il fait beau.
Et pardon si vous n'aimez pas la chaleur.

Comme chaque été parisien, je vais tenter de faire honneur à ma ville en profitant de tout ce qu'elle a à offrir. Alors, musées, expositions, sorties en tout genre, cette fois, c'est la bonne. Et puis sinon, les trucs habituels: dormir, repos, musique, soleil, solitude, lecture. LECTURE même. C'est tellement bon d'avoir enfin du temps pour lire un livre de son choix sans avoir à analyser la putain de face psychologique du personnage. Oh et puis, un livre dans un cadre contemporain aussi. Exception pour Game Of Thrones, bien évidemment. Alors voilà. Demain (enfin dans 10 heures et 15 minutes à cette seconde), c'est mon dernier partiel de rattrapages (parce qu'être flemmarde dans l'année, ça se paye toujours à la finale, même pour peu, histoire que ça fasse bien mal après deux mois de break). Ensuite, advienne que pourra, LIBERACION. De toute façon, la L2 me tend déjà les bras. Avec ou sans bagages, ça c'est une autre histoire. D'ailleurs, ça me rappelle qu'il faut que je bosse mes cours dans la foulée. Ouais parce que lire des livres de ton choix, c'est très cool, mais ça bousille aussi ton raisonnement quand tu remets les pieds à l'université.

Au programme littéraire de cet été:
[Liste actualisée même hors été]

*La Vie interdite - Didier van Cauwelaert [Terminé]
*Un Requin sous la lune - Matt Ruff (mon amour) [Terminé]
*Harry Potter à l'école des sorciers - J. K. Rowling (parce qu'il n'est jamais trop tard pour découvrir ses classiques)
[Terminé]
*Le Fil d'argent - Lluís Anton Baulenas
[Terminé]
*Game Of Thrones, le trône de fer | intégrale 2 - George R. R. Martin [En pause]
*Demande à la poussière - John Fante (susceptible d'être retiré ou remplacé par le 3en1, deux livres précédant celui-ci) [Toujours pas acheté haha]
*Expiation - Ian McEwan [En cours]
*Le Palanquin des larmes - Chow Ching Lie
[Terminé]

-
J'ai presque un doute en regardant ma liste. J'ai envie d'en enlever, d'en ajouter, alors que je sais pertinemment que je ne pourrais jamais lire tout ceux là en deux mois. M'enfin. On verra. Aussi, j'aime ma variété, ça fait très mondial comme programme au niveau des auteurs. Tant mieux. La diversité, y'a que ça de vrai (oui bon, pas que).

Bon. Et bien voilà. Si vous vous demandez ce que je fais, je suis au MAM pour Keith Haring, je suis au cinéma, je dors, ou je lis un des bouquins ci-dessus.


N'oubliez pas les lunettes.
Et la crème (glacée).

Après écoute et écoute de leur premier album 'I Love You', je me suis dit que The Neighbourhood tendait vers un dark Imagine Dragons. Mais ce n'est pas exactement ça: le seul point commun a tendance à se résumer au son alternatif teinté d'électro. Ce groupe de Los Angeles vous transporte sur les plages de leur ville avec leurs basses marquant une influence hip-hop et cette transe dans laquelle vous met leurs lyrics mélangées à la voix du chanteur, ces deux dernières se mariant à la perfection pour dégager une certaine sensualité. Conséquence ? On est tout de suite charmé.

On croit à un véritable hymne à l'amour au titre de l'album, et pourtant, ce qui en ressort est en partie le côté obscur et possessif du sentiment. On tombe vite dans l'obsession: de l'autre (Sweather Weather ; W.D.Y.W.F.M.) mais aussi de soi dans un esprit "Me vs The World" notamment avec Let It Go ou encore Float. Donc oui, ça parle d'amour, cependant on oublie l'effet papillon dans le ventre, la vie en rose tout beau tout nouveau. On plonge dans tout ce qui se rapporte aux doutes, que les belles chansons nous font oublier bien trop vite.

C'est un peu l'album de la fin de l'adolescence. Et même, de cet été inoubliable où chacun pense ou a un jour pensé: "J'aimerais que le temps s'arrête et rester là". Ce moment où tout va bien et où l'on commence à douter sur la vie et tous les sujets qui l'entoure. Cet album découle de tout ça du début l'intro de How qui suggère des milliers de pensées qui se bousculent à l'outro de Float qui nous invite à tout laisser au rythme des vagues, à "flotter" justement.. Et c'est peut-être parce qu'il a cet aspect familier de vécu qu'il est aussi beau.

 
'I Love You' est un paradoxe dans lequel on ne se lasse pas de tomber.
Par plaisir, tout simplement.

Vous aussi, tombez amoureux :)


P.S. : Pas d'hésitation à écouter leurs nombreuses B-Sides ici. En particulier No Grey et A Little Death.

Music, connecting people. (Haha)

05|2013. Jeudi 16, 0:48

Je ne sais pas quand j'ai commencé à associer des chansons précises aux gens. Maintenant, c'est devenu normal de penser à mon frère quand j'écoute 'Under The Same Sun' de Ben Howard ou 'Microwave' de Cocoon pour ma soeur. Quand j'étais dans mon fangirlisme inconditionnel de Muse
(et mon Dieu, comme je ne regrette pas cette période de ma vie. Quoique. Si, parce que Muse, c'était encore bien à ce moment là. Bref)
, c'est devenu normal d'associer leur chansons à mes amis. Et c'est toujours le cas, parce que (ça me coûte légèrement de l'admettre) Matthew Bellamy est quand même un putain de parolier. Ainsi, 'Shine', 'Dead Star', 'Invincible', 'Butterflies & Hurricanes' et 'New Born' sont déjà prises pour des gens précis. Sachant que 'Shine' et 'Dead Star' sont pour la même personne. Une seule sait quelle chanson lui appartient. Le reste ne savent même pas qu'ils représentent une chanson de Muse dans ma tête. Quoiqu'un jour, j'en avais discuté avec 'Butterflies & Hurricanes'. Et il m'a suggéré le choix de 'New Born' pour son destinataire. Mais je ne pense pas qu'il s'en rappelle et c'est aussi bien comme ça.

Juste, il faudra que je me rappelle de ne pas écouter de chansons quand je vais vivre un enterrement ou un énorme coup dur. La musique comme thérapie, c'est bien pour les déprimes passables. Tel que je me connais, je vais sûrement ne plus pouvoir écouter une chanson si je l'associe à quelque chose de grave. L'effet "madeleine de Proust" inversé, non merci, très peu pour moi. Eviter une nouvelle déprime parce qu'on ne peut plus écouter une chanson, je pense que c'est préventif.

Sinon, il y a aussi les chansons qui ont le don de changer mon humeur radicalement. Mais, c'est prouvé uniquement lorsque je suis énervée. Et vous allez rire, mais la chanson qui marche le mieux, c'est 'Hysteria' de Muse. Oui, elle me calme. Ironique n'est-ce pas ? Pour la détente ou me mettre de bonne humeur, j'ai plutôt des playlists entières, mais rien d'aussi radical qu'une chanson précise. En fait, je crée des playlists pour pratiquement tout. Le travail, le sommeil, les chansons qui se suivent parfaitement, l'énergie, le sexe... Enfin c'est pas très exact pour le sexe. J'y mets plutôt les chansons où je trouve qu'il y a une.. intonation ou pulsion sexuelles. Que celui qui n'a pas envie de sexe en écoutant 'Closer' de Kings Of Leon ou 'W.D.Y.W.F.M.' de The Neighbourhood (ma nouvelle perle du iPod, article coming soon) me jette une pierre. Enfin bref.

Le monde est vaste, et par conséquent, les artistes qui font de la musique tout autant.

Quoi de mieux que d'amplifier tout ça ? :)

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