Paradise Lost.

02|2019. Mercredi 6, 4:12

Je suis de la catégorie des personnes qui abandonnent leur blog quand la vie suit son cours. Alors, après un peu plus de 2 ans, guess who's back ?

Vous savez, cette route que j'ai trouvé en juin 2016 ? Bah je l'ai suivie. Et ça s'est plutôt bien passé, jusque là. Et puis, je me suis perdue à nouveau...
En vrai, c'est pas exactement ça, disons que je suis arrivée sur un carrefour, un double carrefour même, et les voies qui se présentent à moi sont pleines de brouillard. Je suis bloquée au centre depuis presque 2 semaines. Je tourne en rond sur moi-même, et quand je pense enfin me remettre à bouger le lendemain, c'est toujours pareil... Je ne suis pas aveugle mais ne rien voir, même de loin, c'est terrifiant, ma plus grande frayeur se présente à moi sans que je puisse la surmonter. 

Alors ici, c'est toujours comme s'asseoir face à moi-même devant un miroir. Tout est au rendez-vous : le fait que je ne dorme pas à une heure plus qu'avancée de la nuit, mon pc sur mes genoux, les jambes alongées sur mon lit, mes doigts qui volent de lettre en lettre sur le clavier... Je pose les choses à plat de façon à pouvoir tenter de démêler les noeuds, au moins pour soulager un peu le fardeau. Je refuse les soirées, les invitations, je ne vais pas au cinéma, les journées passent et se ressemblent. J'ai déjà été plus mal et ce, sur un laps de temps beaucoup plus court.
Mais c'est juste étrange de vivre à ne rien faire dans une dynamique involontaire/volontaire.
Il y a quelques mois, je ne comprenais pas la peur panique de Danie qui stressait à propos de son avenir alors qu'on a le même âge mais là, je l'ai en pleine face. A ce moment-là, j'étais plus optimiste sur ma situation aussi.

Mais dans cette histoire, tout est une question de choix, de décision. C'est le fameux carrefour.


Tu as bien raison quand tu dis qu'il n'y a pas de bout à la route.
Mais la création de mon chemin s'est brusquement stoppée j'ai l'impression...

Not that dumb after all.

06|2016. Mardi 28, 3:28

Salut. Ca fait tellement longtemps que je suis pas venue que les toiles d'araignées se sont manifestées sous forme de commentaires spam.

J'aimerais juste annoncer quelque chose que je ne croyais pas possible: j'ai obtenu cette ****** de licence. C'est en revenant ici que je me suis dit que pour une fois, je pourrais écrire à nouveau à propos de ma vie au lieu de poster de jolis textes qui ne sont pas les miens, et quelque chose de cool en plus de ça.
Dans le fond, c'est rassurant de l'avoir eue. Toute l'anxiété et la fatigue accumulée, tous ces moments où j'en pouvais plus, où j'avais juste envie de tout abandonner et ne rien faire de ma vie... tout ça, c'était pas vain. C'est ma récompense. C'est la preuve que la fille stupide et moins bonne que les autres que j'ai toujours eu l'impression d'être mérite sa place dans la cour des grands. Alors oui, je voulais m'arrêter mais le système ne marche pas comme ça. Et malgré ces 2 années et demi, perdues d'un côté mais pleines d'expériences de l'autre, je suis reconnaissante. Parce que maintenant j'ai enfin trouvé un objectif vers lequel avancer, et si je suis encore perdue car Dieu sait  que je me perds souvent
(et nombreux sont les articles qui en témoignent ici x), maintenant, je n'ai plus qu'à marcher sur la route que j'ai choisi. Et espérer arriver au bout.



J'ai toujours été une petite fille dans un corps de jeune femme.
(Car la paire de boobs ne trompe pas)

 
Je ne sais pas si je vais réussir à être plus que ça, mais en tout cas,
j'ai l'envie d'avancer avec ce(s) bagage(s) là, alors, c'est déjà ça!
 



Praha.

06|2015. Lundi 29, 3:17

J'ai pu mettre mon semestre libre à profit (bien que tardivement) et aller rendre visite à ma chère amie Rouge (enfin, plus maintenant ;)) à Prague, en République Tchèque où elle était en Eramus. Entre cette fois-ci, et la fois où je suis allée à Sainte Lucie, complètement cloitrée dans la chambre d'hôtel à regarder HBO et autres chaines américaines par peur de l'inconnu ou simplement parce que j'avais passé mon temps à ne rien faire et que je trouvais ça futile de faire quelque chose de ma vie sur une autre île, on peut dire qu'il y a eu une grosse progression.

Prague est une ville tellement belle... Je parle d'un point de vue architectural, c'est un peu mon péché non pas inavouable, plutôt... discret. Tout y est haut en couleurs, surtout les bâtiments. C'est un détail qui frappe énormément comparé à Paris où il y a une certaine sobriété. Bien qu'on ne soit pas en reste de constructions anciennes, je trouve que c'est un détail beaucoup plus accentué là-bas. La modernité s'y est installée sans tout envahir. Ca reste simple, sans extravagance, sans besoin d'en faire plus. Lorsqu'on est à un point A, le point B semble être très loin alors qu'il n'est qu'à quelques stations de métro voire quelques minutes de marche. On ne se lasse pas du paysage non plus mais ça, c'est peut-être juste moi.


http://stina-s-place.cowblog.fr/images/DSC0037.jpghttp://stina-s-place.cowblog.fr/images/DSC0066.jpg

C'est curieux parce que, comme je voyage peu, si je pense aux différences entre Paris et Prague, il y en a beaucoup et en même temps pas tellement. Dans le fait que ce soit deux grandes villes, deux capitales, elles sont similaires mais ça s'arrête là. Je ne sais pas comment l'expliquer... Paris est chargée d'Histoire, mais Prague l'est davantage. C'est comme marcher parmi des fantômes sans les voir. Tout est si rapide à Paris. C'est hype, c'est hipster, c'est sale, c'est cher. On a le temps de rien mais pourtant on profite de tout, on connait tout, on découvre encore, mais en même temps que la moitié des Parisiens. On a l'habitude et c'est d'une tristesse... Lorsqu'on arrive quelque part d'inconnu, on est curieux de tout, on s'étonne de tout. Et ça, c'était affreusement nouveau pour moi, j'étais comme une enfant et pour le coup, presque contre mon gré parce que ce n'était pas contrôlé. Cette naïveté étrangère, je l'ai sentie comme étant hors de mon temps, de mon âge. Et je pense être un peu trop jeune pour que ce soit plus alarmant que bénéfique. Mais j'ai aussi réalisé à quel point j'aimais être hors de Paris. Comme j'y ai toujours vécu, je n'ai jamais ressenti le besoin d'en partir et pourtant, entre ce voyage-ci, et mes weekends chez C.C²., je me rends compte à quel point ça fait du bien d'être ailleurs pour une courte durée. Oui, une courte durée. J'ai gouté à l'inconnu, je sais à quel point c'est bien mais j'ai toujours ce besoin de retour au nid. Ne jamais dire jamais, alors pour l'instant, je ne me vois pas quitter ma ville. J'y suis attachée, mais culturellement. Tout passe par Paris à 99%, tout y est disponible et ma dépendance et ma réticence à partir viennent vraiment de là.

Enfin. Pour en revenir à Prague, c'était un voyage formidable, en plus des 5 jours de rire et de bonnes bouffes (God Bless tes pancakes aux myrtilles vegan) avec mon amie, j'y ai fait de belles rencontres et elle a été un super guide à travers la ville ! J'espère vraiment que notre road trip aura lieu l'année prochaine !

Non, je ne suis pas morte, même si on pourrait croire. J'ai sûrement battu mon record d'écart entre les articles. Ma vie universitaire a pris le pas sur les autres. Ca et pas forcément quelque chose à raconter. Un peu comme ce soir en soit. Mais bon. Je suis en pleine phase de remise en question, un peu comme une seconde crise de puberté, l'aspect corporel en moins, bien adulte (ou presque) du coup. Pour la première fois, je crois que ça ne m'effraie pas. Il était peut-être temps. Reste à attendre la prochaine crise (haha).

Pas que j'essaye de faire un changement à 360° mais plutôt revoir mes priorités. Faire le tri, encore et encore. Je suis fatiguée de mon inutilité. De gâcher mes "talents" si on peut appeler ça comme ça. J'ai toujours peur de paraître arrogante avec ce genre de phrases. Car oui, vu que c'est quelque chose que je ne supporte absolument pas, je ne puis me permettre de me montrer ainsi de par l'expression de mes mots ici.
Ha ha ha (bis). Trop d'humour ce soir..!

J'essaye de m'enterrer sous une montagne de livres tout en espérant que ma main finira par se tendre vers eux de manière nécessaire, un peu comme aller vers la nourriture en cas de faim. Pour l'instant, ça ne marche pas trop puisqu'on ne fait que se regarder eux et moi. Depuis quelques temps, j'ai dans la tête cette image de marcher au milieu de colonnes constituées de livres dans une pièce, au point de fabriquer un chemin pour voyager entre eux. Des livres en tout genre, de tout format, avec des couleurs ou non, récents ou non, d'occasions ou non. Pour l'instant j'ai encore beaucoup de place alors je suis loin du compte mais c'est le genre de plaisir que j'aimerais avoir dans ma propre maison, alors ce n'est pas plus mal.

Pour me distraire (et peut-être vous distraire aussi), j'ai décidé de travailler certains des sujets que j'ai eu dans mon fameux cours d'écriture à contraintes. Je suis nostalgique et aussi, comme nombreux d'entre eux étaient intéressants mais que je n'ai pas eu le temps de les travailler, rédiger et donc, de les rendre baaaah pourquoi pas les mettre ici. Le premier parlera de bibliothèques d'ailleurs. Comme ça, on reste dans l'obsession du moment.

Bon. C'est à peu près tout. Je voulais mettre une photo de bibliothèque super cool, mais en tapant "bibliothèque" sur Google images, il n'y en avait que des belles bien rangées en tant que meuble et surtout d'autres impersonnelles en tant que lieu. Il n'y avait pas d'âme, juste des livres assemblés ensemble et vide de sens. Alors...



Rien.

What's up ?

01|2014. Samedi 18, 0:48

Et c'est comme ça que j'ai oublié ce que j'avais à raconter. En même temps, ça veut peut-être dire que je vais mieux sans pour autant savoir si j'allais mal. J'ai remarqué que tous mes liens Deezer présents sur le blog étaient morts, ce qui fait de lui un objet presque vierge de musique... Je ne sais même pas si j'aurai le courage de tout revoir et tout remplacer. Pff.

Je regarde des séries ('Sherlock'ed, 'Suits' up, toussa toussa), Chris Hemsworth va être papa de jumeaux (plus de petits Hemsy sur la planète = prospérité pour l'avenir futur), j'ai fait les soldes (jolis vêtements, jeune fille contente).
C'est très sain et très positif non ?
Et puis il y a cette "relation" qui débute, et qui prend les pas de l'ancienne bien qu'elle soit différente. Le truc, c'est que je suis difficile ce qui est fortement propice à la solitude et par conséquent, au célibat. Qui pourrait m'en vouloir ? Moi-même. Qui sait. J'en sais rien. Les compliments peuvent être assez vicieux.

Je me suis décidée à économiser sérieusement pour mes tatouages, maintenant que 1-3/4 (lire un-trois quarts) d'entre eux sont prêts. Je commence doucement à me construire une vraie vie sociale aussi, bien que ce soit assez fragile pour l'instant. Mais ça c'est peut-être parce que c'étaient les vacances. Elles s'achèvent dans les prochains jours et tout va éventuellement se crasher dans une explosion, je l'espère, super classe. Au moins je serai bien habillée avec mes nouvelles fringues.



God is a DJ. Alongside Leo DiCaprio.

<< En avant | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | En arrière >>

Stina-s-Place

Créer un podcast