Petit billet et bande annonce.

08|2012. Samedi 4, 3:24

[Heure locale: 21h11]

Je crache ce que j'ai à dire et j'me casse. Alors....

*J'ai eu une angine blanche (càd une angine aggravée avec des boutons blancs au fond de la gorge toussa toussa. Oui, c'est trop sexy).
*Mes dents de sagesse ont décidé de venir me faire coucou. 2/4 dents.
*J'ai eu les deux premiers points en même temps bien sûr, sinon ce ne serait pas drôle.
*Le tout en vacances. De la VDM en veux-tu, en voilà.
*Ici, on est en alerte cyclone. Grosse pluie et gros vents à gogo.
*Malgré tout, ce ne sont pas les pires vacances de ma vie. Si si, je vous assure.

Quant à la bande annonce, c'est bientôt l'heure de mes 20 ans. Alors comme pour les 18, vous aurez droit à un article "je suis une grande enfant". Parce que oui, j'adore ça et de toute façon, c'est le dilemme de ma vie.

C'est à peu près tout..

Bon. Bisous bisous !

Put your sunglasses on.

07|2012. Samedi 14, 6:57

[Heure locale: 0h56]
D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours aimé l'été. C'est toujours la période où ta vie est déconnectée, où tu as le droit de ne penser à rien sauf à te détendre et ne penser qu'à toi même et à perdre du temps. Enfin, ça c'est pour les gens qui ne travaillent pas, mais malgré tout, je trouve que c'est un temps à ne pas se prendre la tête.
Bien que je ne voulais pas partir, ça me fait un bien fou d'être loin de chez moi en fait. Même si le temps est rarement beau au mois de juillet en Martinique, les pluies ici ne sont en aucun cas comparables à celle de la métropole. Ici, même quand il pleut, il fait 30°, et puis il pleut tellement fort et sur une courte durée qu'on en vient à apprécier ce petit moment. Enfin je parle pour moi, j'ai toujours aimé ça (et la pluie en général).
C'est aussi un sentiment bizarre d'être dans une maison (celle de mes grands-parents) où je ne reste que 2 mois tous les 3 à 4 ans depuis toute petite. Tout a bien changé ici... Pas forcément en mal, mais pas en bien non plus. Quoiqu'il en soit, il est bon d'avoir vue sur mer bien qu'elle soit au loin.

J'ai beau ne pas être dans ma chambre, ce que je fais ne change pas. Voilà ce qui arrive quand on emporte son ordinateur et qu'internet est disponible *geek*. Mais pourtant, je ne m'ennuie pas. D'abord parce que je ne peux pas aller à la plage pour raison médicale. Ouais ça craint, et je pense que c'est en partie ce qui  me rend davantage aussi casanière. Un de mes petits plaisirs de la vie ne peut se faire que lorsque je suis à la plage et me dire que cette année, soit ma dernière année de vacances gratuites aussi loin, je ne pourrais peut être pas le faire... Aller à la mer pour rester sur le sable, je pense difficilement supporter. La seconde raison, c'est que je suis avec mes nièces et ça, ça distrait de tout. C'est comme si j'avais rebranché le fil de l'été dernier qui s'était coupé. C'est beau de les (re)découvrir, d'imaginer comment elles vont grandir pendant ces deux mois, à défaut de les voir plusieurs fois par an. C'est mon bol d'air de tous les jours. Celui bien au dessus de la pollution parisienne.

Alors voilà. Petite Stina, sur son île à plus de 6000 km de chez elle, sa valise remplie de livres et son ordinateur toujours sur ses genoux, te souhaite un bel été, et te conseille de repasser ici, il pourrait encore se passer un truc. Ouep, même une connerie.


Qu'il est bon d'être loin de Paris...


Now Reading:
Contes de la folie ordinaire
Charles Bukowski
(et plus trash, tu meurs)


HNY.

01|2012. Samedi 14, 0:08

http://stina-s-place.cowblog.fr/images/ZeBouliLogo.jpgCoup de crayon par Monsieur © ZeBouli.
D'ailleurs, petit coup de pub avant-pavé:
ZikBox Ze Podcast, c'est de l'excellent les gens. C'est gratuit, faites plaisir à vos oreilles!


Ca me brûle d'écrire un article depuis quelques jours déjà. Je m'étais jurée de le faire après la fin de tous mes partiels mais bon, il ne m'en reste qu'un et puis, comme c'est le weekend, je me permets de poster un petit billet en tant que 1er article de 2012.

Cette année comme depuis 1 an ou 2, j'ai décidé de ne pas prendre de résolutions. Ca ne sert à rien. On a beau se convaincre et être super motivée toussa toussa, en février, elles sont déjà mortes. Disons que je n'ai qu'un seul.. "voeu". Je voudrais sérieusement me remettre à courir. Juste qu'avec moi et ma flemme légendaire.. C'est pas gagné ! J'ai repris goût depuis trop longtemps déjà aux grasses matinées du samedi et je ne vois pas aller courir le dimanche. Puis c'est nul de courir dans le quartier où je suis. Oui, je suis difficile.
Pour cette année, j'ai aussi un deuxième voeu. Je veux continuer à avoir des conversations dignes de Beckett avec Jack, je veux que Madame Nobody vienne à Paris pour que je lui fasse chier en direct live et qu'on règle une certaine affaire au sabre *private joke*, je veux continuer de chanter The Kooks et tout ce qui peut passer dans les magasins avec Satine parce qu'il n'y a qu'avec elle que je peux faire ça. Et puis, y'a la Morveuz' qui va venir à Paris, vu que je suis informée cette fois-ci. Enfin, tout ça pour dire: merci Cowblog, merci internet.

Sinon, je crois que j'avais dit que je parlerai de ma super fake vie d'étudiante. On peut dire que jusqu'à maintenant, et davantage depuis mes partiels, je m'habitue et réalise ce que c'est. J'ai compris la masse de travail qu'il y a à accomplir. Parce qu'en soi, ce n'est pas super compliqué. Ou du moins, je ne trouve pas que ça le soit. Combien m'ont dit que j'étais suicidaire d'avoir pris un double cursus ? Oui, c'est du travail intensif mais ça n'a rien de dur, suffit d'être organisé. Soit tout ce que je n'étais pas pour ce premier semestre et qui certifie ma présence au rattrapage haha. Pas d'illusions, sur 7 ou 8 partiels, le seul que je pense avoir réussi est... bah j'ai un doute. Est-ce que j'en ai réussi un ? J'en sais rien. Je m'en fous et je sais très bien que je ne devrais pas. Mais je compte bien avoir mon second semestre. Parce que les efforts payent toujours même si on ne s'en rend pas toujours compte. Sauf quand c'est flagrant.
Vendredi dernier, j'avais une fiche de lecture à rendre. Introduction + chapitre 1 "le héros cornélien" de Morales du grand siècle, Paul Bénichou. En disons 5 ou 6 ans de textes "sérieux" (donc fin de collège et tout le cycle du lycée compris), c'est sûrement le texte le plus compliqué que je n'ai jamais eu à étudier/analyser. C'est aussi la première fois où j'ai dormi moins d'une heure en une nuit alors que j'avais cours le lendemain (oui, je suis une branleuse. Je dis ça pour ceux qui doivent se dire "mais putain je le fais genre 1 fois par semaine"). J'ai failli abandonné et j'ai lutté pour ne pas le faire. Je précise qu'il était quand même 4h du matin à ce tournant décisif. Et non. J'ai continué. J'avoue que je ne sais plus très bien ce que j'écrivais, sachant que je ne pensais qu'à terminer mon travail et rendre quelque chose de potable (ce qui s'est ressenti au vu de l'observation sur ma copie). J'ai finalement terminé aux environs de 8h alors que j'avais cours à 9h. Tout ce qui comptait, c'est que je rende quelque chose. J'étais sur le cul quand elle m'a rendu ma copie ce matin et que j'ai vu un 11.5 dessus. "Travail correct" qu'elle a écrit, madame L. Oui, sachez que c'est assez exceptionnel puisque je peux compter sur mes doigts le nombre de mes notes au dessus de 10. PUTAIN J'AI EU 11.5 QUOI. Ouais, je suis contente, ma journée s'est illuminée et tout. Enfin bref, tout ça pour dire: c'est possible. Faut juste que je me mette à bosser quoi. Parce que oui, j'étais au courant depuis bien longtemps qu'il fallait faire une fiche de lecture. Mais je fais partie des gens qui bossent dans le rush.
Sinon la fac, c'est pas que le travail, c'est aussi les amis ! J'ai fait de très bonnes connaissances comme des (enfin, une) mauvaises, et pour l'instant c'est bien cool. Disons que j'étais contente de reprendre les cours pour une fois. C'est toujours bénéfique de rencontrer des gens dans le même délire que toi. Oui bon je suis celle qui à la case en moins dans le groupe, et alors ??? J'aime ce coté 'partage' (en bonne philanthrope) qu'il y a entre tout le monde et en même temps personne. J'ai fait des connaissances au sein de mes blocs mais aussi avec des gens en amphi. Même si eux, je ne les ai jamais revu x). La fac, c'est trop grand. Je connais au moins une dizaine de gens que je ne croise jamais tellement c'est la galère pour tout le monde. Tu peux rencontrer ces gens au détour d'un couloir comme dans la queue de la cafét'... Enfin bon, j'arrête de m'étaler. L'université, c'est comme tout, y'a du bon et du mauvais.

Vu que la semaine prochaine s'annonce un peu en mode //Viva La Revolución//, je repasserai, j'ai plein de petites choses à ajouter ici, dont une ce soir même. *love custom*.


H.N.Y. 2012
Money, Love, Health, Prosperity.
And... a lot of writings.
Avant la fin mooonde! Muahaha.

And so what now ?

12|2011. Mercredi 21, 2:44

En ce moment, j'ai l'impression d'être au carrefour de pleins de sentiments différents. Le plus ironique, c'est que les sentiments en question ne sont pas forcément les miens. Entre samedi et aujourd'hui (enfin hier), j'ai vécu le bonheur, l'estime de soi et l'amour réciproque, le manque, la crise d'identité, l'envie d'éloignement, la confiance, le rire, l'irritation, l'incompréhension, le partage... Quelque part, j'ai cette espèce d'empathie qui fait que je vis les instants de bonheur et de tristesse de mon entourage. J'ai du mal à l'expliquer mais ça justifie aussi mon optimisme par rapport aux choses.
Un jour, il y a longtemps, mon amie J. m'a dit une phrase qui je crois restera graver. Elle n'allait pas bien, et malgré le fait qu'on était 4 dans la chambre, elle ne voulait parler à aucune de nous, mais d'un coup, sans raison. Gros coup de blues. Merci à la technologie, j'ai pu engagé la conversation avec elle par sms où elle s'est livrée plus facilement. Et une chose en entrainant une autre, elle a fini par me dire: "Mais non! T'as pas le droit d'être triste, tu es un rayon de soleil!". En y repensant maintenant, je ne sais même plus si c'est ce soir là qu'elle m'a dit ça.. mais le fait est que sur le coup, j'ai beaucoup pris à coeur ce qu'elle m'a dit. Alors, ce n'est pas que je m'interdis les coups de blues, je ne suis pas une machine, je ne peux pas ne pas être triste sur commande, mais j'ai tendance à me restreindre ou à dissimuler davantage, parce que je ne suis pas du genre à étaler ma peine de toute façon (okay, j'avoue, je le fais ici de temps en temps).
Du coup, je pense plutôt à un système "cause à effet". Si ce soir là elle ne m'avait rien dit, je me serais peut être pas auto-charger d'un genre de poids invisible. J'ai l'impression que je me dois toujours être à l'écoute des autres parce que je l'ai toujours été et c'est marrant, car lorsqu'on commence à déblatérer ses problèmes à quelqu'un, on ne se rend pas compte à quel point on parle encore et encore, surtout quand on est pas du genre à le faire d'habitude. Enfin, je parle plutôt dans les cas de grosse déprime que j'ai du mal à gérer. C'est très dur de se sentir impuissante, surtout quand on a l'habitude de réussir en général (car oui, sans orgueil aucun, je vous affirme je gère dans mon rôle de 'rayon de soleil'). Ou alors, de ne pas être la bonne personne, le vrai remède. Amie, tu es dure à guérir mais il fallait s'y attendre, ta carapace est encore plus solide que la mienne. A la moindre fissure, c'est l'hémorragie. Je n'arrive pas à la stopper parce que je ne suis pas la bonne personne. Et c'est plutôt dur à encaisser, et surtout de réaliser que j'ai été plus un remplacement plutôt qu'une amie à part entière depuis le fameux jour du départ.

Après, c'est le revers de la médaille ça. J'y gagne aussi beaucoup, dont pas mal des choses positives que j'ai cité au début. Entre nous, quand j'y repense, c'est comme une sorte de sécurité. Je suis rassurée de voir que j'ai eu la chance de tomber sur les bonnes personnes, et que je continue à en rencontrer. Je n'ai pas encore eu de chute brutale. Et malgré tout, je cherche l'anomalie. Parce que je suis comme ça, une parfaite anti-thèse. Je suis satisfaite et pourtant, je suis insatisfaite.  Et aussi parce que mine de rien, j'ai une assez basse estime de moi-même. Je crois que je n'ai jamais su ou toujours refoulé ce que quelqu'un pouvait voir de positif, pouvait apprécier chez moi. Et c'est tout ce que je vais dire, parce que sinon je vais partir dans un trip égocentrique et pitié, tout sauf ça. Je préfèrerai encore vous faire un article détaillé sur le comment du pourquoi je suis en "Muse Désintox" alors que j'ai plutôt bien réussi à me détacher d'eux maintenant. Oui, c'est la confession d'un ex groupie. Mon problème avec ce genre d'article, c'est que j'ai toujours peur de me faire passer pour quelque chose que je ne suis pas. Limite, ça me dérange de ne parler que de ma gueule, sur un pavé pareil, et après expérience de mes blogs précédents, j'ai aussi appris à me justifier alors que parfois je ne devrais pas. M'enfin..

 


Ne pensez pas que je m'écroule sous ce poids
dont je me suis moi-même chargé,
jamais je n'hésite à m'offrir un instant d'égoïsme :)
 
Ces temps-ci, je fais tellement tout et tellement rien que ma 'crise de la dix-septaine' revient de temps en temps... C'est plutôt énervant. Je me dis que vendredi c'est (enfin) ma pré rentrée et du coup, je pense à toutes les conséquences qu'il y a derrière. Les jours passent, tu prends de l'age et donc, dans mon cas présent, tu grandis même si tu ne veux pas. A la finale, c'est le grand problème de ma vie à défaut d'en avoir d'autres plus sérieux pour l'instant. Dans dix ans je me dirai "et il est où le temps où je m'inquiétais pour des choses futiles ?". En même temps, toutes les autres questions que je me pose découlent de ce même problème. Quand est-ce que je pourrais prétendre pouvoir me débrouiller seule ? Quand est-ce que j'obtiendrai mon premier job ? Quand est-ce que ma mère va me quitter ? Mon Dieu, qu'Il la préserve le plus longtemps possible..
En fait, j'ai l'impression que tout le monde avance et que pourtant, moi je reste en arrière. Par choix ou par inconscience ? Du coup, lorsque je me surprends à vouloir avancer, tout ça me revient en pleine face et j'ai envie de me cacher et de laisser tourner le monde. Sauf que j'ai envie de vivre. D'où tout le problème. *Bordel existentiel*

J'ai du mal à me dire qu'arriver à un certain âge, je devrais abandonner certaines habitudes, certains plaisirs, qui cela dit pourraient être remplacé par d'autres. Mais si c'est pas le cas ? Je ne veux pas que ma vie soit destinée à trouver un travail pour simplement survivre et payer des impôts. C'est trop comme tout le monde et j'ai toujours aimé être différente. Je veux plus que ça. Je veux d'une vie où je ne m'ennuie jamais, quitte à mourir en faisant un saut de l'ange sans parachute. Je veux d'une vie comme si je faisais la Tour de la Terreur de Disney tous les jours et être satisfaite à la fin de ma journée, non pas soulagée et appréhender la suivante. Je veux d'une vie où je n'ai pas le temps de dormir alors que j'adore ça. Et c'est sûrement parce que j'ai trop dormi ces derniers jours que je ponds un article comme celui ci.

Le plus ironique dans tout ça, c'est que demain soir, vous pouvez être sûr que je redeviendrai le temps d'une nuit cette gamine de 6 ans qui faisait des nuits blanches de stress quant à sa rentrée scolaire du lendemain. Ou peut être pas. Ce que je sais, c'est que pour l'instant je suis trop sereine (dit la fille qui ne sait même pas où se trouve la fac en sortant du métro).

Voyez ce qui arrive lorsque mon esprit n'est pas occupé par autre chose que l'ennui.
Here is the girl afraid of dark but still want to walk into.
Dark is..

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Stina-s-Place

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