Et voilà. 4 days left. Etant née en cette période là, j'en ai vu passé des anniversaires d'amis passant le cap des 20 ans. Et chaque fois, la réaction fut la même: "Putain, je suis dégouté(e)".
Maintenant, je suis un peu plus loin de ma crise de la dix-septaine. C'est moins.. tragique, angoissant, énervant. Là, c'est plus une question de nostalgie je crois. J'ose dire que je n'ai pas peur d'avoir 20 ans. Mais ça ne m'enchante pas non plus de sortir de ma dizaine, surtout quand je repense aux paroles de ma cousine genre "j'ai l'impression que j'avais 20 ans hier, après ça passe vite, profites-en".
Je suis nostalgique de devoir accepter une certaine maturité ce qui signifie réduire une part d'insouciance. J'ai cette sorte de pique qui me rappelle qu'il n'y a pas de retour en arrière. Même s'il n'y en a jamais eu, c'est vraiment le tournant du non-retour maintenant. Vingt ans, c'est le bel âge, dit-on. Sauf que ce sont les gens qui ont 30 ans qui te disent ça. Et sur le coup, non seulement t'en as rien à foutre, mais en plus, tu penses que c'est faux. Ouep, caprice de dernière minute.
Et alors, tu as les mêmes questions sur le futur. Quel métier, quelles nouvelles rencontres qui amèneront à quelles relations. Qui sera là, qui ne sera plus là. Et avec tout ça, tu continues à vivre, parce que c'est la marche à suivre. Et qu'en plus de ça, c'est à toi de la rendre plus exceptionnelle, cette marche. C'est la vie ? Je vous l'ai déjà dit, grandir, c'est le dilemme de la mienne.
M'enfin. L'objectif, c'est quand même de vivre et essayer de nouvelles choses. En tout cas, c'est mon optique. Le reste, je le mets dans les mains du karma et toute coïncidence du même genre. Ouais, je suis du genre carpe diem mais pas trop.
Ca a l'air moins déprimant que prévu finalement.
Enfin, on en reparle à la première couille dans le potage.
Pix' Flickr.
Enfin, on en reparle à la première couille dans le potage.
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