The Prodigies de Antoine Charreyron.

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Pitch Allociné : Imaginez-vous doté d’une intelligence surhumaine, du pouvoir de contrôler les autres par la force de l’esprit, de les transformer en marionnettes dépourvues de volonté, obéissant à vos ordres les plus fous… Ce don fascinant et terrible Jimbo Farrar le connaît bien car depuis son enfance, il le possède.
Brillant chercheur à la tête de la Fondation Killian pour enfants surdoués, très amoureux de sa femme Ann, Jimbo n’a qu’un but : trouver d’autres prodiges comme lui. Il imagine alors un jeu en ligne d’une complexité extrême et finit par découvrir cinq adolescents qu’il décide de réunir à New York.
Conscients de leur différence, isolés et incompris, ces prodiges se retrouvent un soir à Central Park. Enfin, ils ne sont plus seuls. Mais ils sont alors sauvagement agressés et leur destin bascule. Ignorés par la police, abandonnés par ceux qui devaient les protéger, en état de choc, ils déchaînent alors leurs pouvoirs avec une intelligence diabolique, éliminant sans laisser de trace ceux qui les ont trahis...
Jimbo est le seul à l’avoir compris, mais aussi le seul à pouvoir les arrêter. Il va devoir combattre le déchainement de violence de ses esprits-jumeaux… à moins qu’il ne décide de se joindre à eux…


Alors ! J'attendais ce film avec une assez grande impatience mais je voulais faire la comparaison avec le livre avant d'écrire quoique ce soit dessus. J'y suis allée en sachant à quoi m'attendre, puisque la durée du film est de 1h26 et, de plus, c'est un film adapté d'un livre donc bon, c'est rare que dans ce cas de figure, le cinématographique soit à la hauteur de l'écrit.
Le + du film est pour moi le graphisme, qui colle assez bien aux scènes de violences (film interdit aux -12 ans quand même).. C'est cru sans pour autant que ce soit extrême. Sauf pour la scène du métro :3 mais quoiqu'il en soit, âmes sensibles, s'abstenir, ce n'est pas un film pour les petites natures.

Côté scénario, tout s'enchaine assez vite, peut être même trop puisque le développement laisse à désirer. A part le prodige 1er du nom assez torturé tout le long du film et la noirceur des 5, il n'y a rien de bien exceptionnel. Juste que ça change du dessin animé Pixar de l'année. Il y a des guns, des meurtres, du sang... Mais en 1h26, c'est dur de faire quelque chose de super haletant de A à Z. L'action est là mais l'histoire est fade. Et avec ce livre, il y avait de quoi faire pourtant ! Avec tous ces ados plus sombres les uns que les autres, il aurait fallu creuser et tirer profit de cette noirceur, mais le fait est que, étant reliés les uns aux autres, ils ont la même façon de penser et la même vision du monde. Rien que ça, ça pose des limites aux possibilités. Ils sont 5 et en même temps 1, tous stéréotypés aussi: la belle blonde reine de beauté, le black issu d'un quartier difficile, un obèse, une asiatique en tenue d'écolière et un garçon timide et chétif qui pourtant est le plus dangereux... En gros, des adolescents du cliché américain. Mais c'est tout de même 5 esprits, et je pense que cette différence est plus présente dans le livre que le film qui d'ailleurs, en contient énormément !

En fait, je pense que moi comme beaucoup nous sommes fait avoir par l'intitulé "Librement inspiré...". Du coup, on se retrouve avec une histoire dans un cadre assez actuel puisque le roman est situé en 1971. Après, ils auraient pu garder les références physiques des personnages. A savoir, la taille de Jimbo est le seul détail conservé. On voit un brun ténébreux portant des lunettes dans le film alors qu'il est décrit comme blond châtain aux yeux bleus... Pareil pour Ann (la femme de Jimbo), "blonde et grande" au lieu de l'afro américaine de taille moyenne à l'écran. Mais ça, ce sont les détails minimes.
Les enfants rois passent de 7 à 5, Jimbo exclu. Sûrement qu'il est plus facile de gérer l'histoire si le nombre est réduit mais ça reste gênant et une faiblesse dans le scénario qui, encore une fois, aurait pu être exploité pour tout le potentiel contenu dans le film. Quant à la nuit de Central Park, déjà assez dérangeante et sombre à l'écran, est deux fois plus sanglante dans le livre. C'est limite le monde des bisounours dans le film comparé à comment est écrite cette scène. Mais il faut dire que pratiquement tout à été modifié. Le seul concept gardé est celui de la découverte de plusieurs enfants comme Jimbo, à l'intelligence incroyable. Après, le reste, à 90% détaché du livre.

J'ai été surprise de voir la relation entre Ann et Mélanie, la petite fille du PDG de Killian... Deux rôles complètement opposés d'une oeuvre à l'autre, amie/ennemie. En tant qu'amie, c'est la Best Friend Forever de Ann alors que dans le livre, elle est la fille jalouse de la relation entre son père (qui soit dit en passant est censé être son grand père, mais bon..) et Jimbo, qu'il a pris sous son aile depuis son plus jeune âge... Mouais.

Le problème c'est que l'adaptation cinématographique a tenté de modifier Jimbo le plus possible pour qu'il ait l'air d'un adolescent dans un corps géant d'adulte et aussi à planquer sa noirceur, restée tapie quelque part. Enfance difficile, le vieux Killian représenté comme son garde fou alors qu'il est mais alors com-plè-tement passé à la trappe dans le livre.. Evidemment, on obtient ce genre de chose quand on supprime les personnages qui sont censés en témoigner mais bon, "Librement inspiré" hein !

En bref, potentiel inexploité pour tout ce qu'il y avait à en dire. Tout cet aspect sombre alors que c'est un film d'animation, il fallait osé et de ce coté là, c'est plutôt un pari réussi. La 3D et moi ça fait 2 et pour une fois, elle n'a été ni efficace ni inutile. Après le scénario.. peut largement mieux faire, surtout vu la fin du film j'ai envie de dire. Puis surtout, si vous l'avez vu sans lire le livre, n'hésitez pas à le faire car, mis à part les personnages, ça change du tout au tout ! Même départ (et encore, bien différent !) mais déroulement à des années lumières du film ! Beaucoup plus subtil ^^


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Sommes nous toujours 6 ?
:3


    On rencontre dans les salons des gens qui se vantent haut et fort de s'être privés de tel ou tel délice pendant vingt-cinq ans. On rencontre aussi de superbes idiots que se glorifient de ne jamais écouter de musique, de ne jamais ouvrir un livre ou de ne jamais aller au cinéma. Il y a aussi ceux qui espèrent susciter l'admiration par leur chasteté absolue. Il faut bien qu'ils en tirent vanité : c'est le seul contentement qu'ils auront dans leur vie.
 

"
    Je ne savais pas encore que les amis étaient les meilleurs traîtres en puissance mais je savais que les choses les plus séduisantes étaient forcément les plus dangereuses, comme se pencher trop par la fenêtre ou se coucher au milieu de la rue.
"
 
 


Métaphysique des tubes - Amélie Nothomb
 

Love & Autres Drogues.

01|2011. Jeudi 13, 23:25

http://stina-s-place.cowblog.fr/images/afficheusloveetautresdrogues10350797bvcqb.jpgLove & Autres Drogues
de Edward Zwick.


Pitch Allociné: New York, les années 90. Jamie est un jeune commercial redoutable dont l’assurance - et le physique avantageux - sévissent aussi bien auprès des femmes que dans l’univers implacable de l’industrie pharmaceutique où, entre antidépresseurs et dopants sexuels, il parvient finalement à tout vendre.
Mais il y a une personne qui semble insensible aux charmes de Jamie : Maggie. Une jeune femme très séduisante et furieusement indépendante qui, comme Jamie, fuit l’engagement émotionnel, mais pour des raisons très différentes. Elle est atteinte d’une maladie chronique et a décidé de vivre uniquement au jour le jour.
Malgré eux, ce qui devait être une histoire sans lendemain va alors s’intensifier. Tous deux vont bientôt voir leurs principes respectifs malmenés et devenir accros à la plus puissante des drogues qui soit : l’amour.

Ce que j'ai vu moi: pour faire simple, UN BON FILM !

De bonnes scènes, les évènements se suivent correctement... On comprend ce qui se passe malgré le cliché de l'homme à femmes qui finit par trouver THE ONE. Mais les clichés et les scénarios, c'est comme tout, déjà vus ou autre, s'ils sont bien exploités, ça ne dérange pas.

Le + : le frère de Jamie est simplement génial ! Sans ce rôle, le film aurait été bien fade. Congrat' Josh Gad !

C'est fou ce que Jake Gyllenhaal... Non, je le garde pour plus tard. Parlons du premier rôle féminin, Anne Hathaway. La voir dans le rôle d'une garce, ça change un peu. Je n'ai certes pas vu beaucoup de ses films mais je la trouve très bien dans celui ci. Comme c'est une comédie romantique, malgré sa personnalité qui se veut audacieuse, il y a forcément des moments mélodramatiques au cours du film. Et elle jongle plutôt bien avec les deux sans pour autant "partir loin", c'est ça que j'ai aimé.

Jake Gyllenhaal. Bah Jake Gyllenhaal hein ! Très loin d'être mauvais dans le rôle, il joue le commercial, le frère, le playboy, la bête de sexe, l'imbécile et l'amoureux jusqu'au bout. J'avoue ne pas avoir vu faute si faute il y a eu. Cause: les yeux bleus. Ca ne pardonne pas x)
J'aime qu'on suive son évolution puisqu'il est en formation. Il gravit les échelons, et comme l'histoire est placée dans les 90's, ça donne un certain point de vue. On va dire ça comme ça pour ne pas spoiler. D'ailleurs l'année donne du charme. On retrouve le bon vieux Motorola d'avant au lieu du iPhone devenu habituel dans les films où le scénar' est à l'époque 2009/2010.
Puis, il y a quelques scènes en noir et blanc que Jamie et Maggie font avec une caméra dans le film. J'a-dore ! N&B quoi..

Le hic, parce qu'il y a un hic (sans vraiment de rapport direct avec le film cela dit), c'est que la prod' hollywoodienne a pigé le truc pour les comédies romantiques. Depuis 2010, c'est la troisième que je vais voir et aussi la troisième où je ne suis pas déçue ou reste pas sur ma faim. Vu que je suis plutôt opposée au sentimental, le fait est qu'ils ont (enfin) compris qu'il ne fallait plus miser sur le romantique mielleux que je déteste tant mais dans la comédie. Quant au happy end, on ne peut pas l'éviter. Du moins, pour ce film et Trop Loin Pour Toi, on ne peut pas.
(500) Jours Ensemble a misé sur une ouverture et c'est pour ça que CE film est un film comme je les aime. Mais des trois... c'est le seul, bien que, comme vous l'aurez peut être compris, j'aime aussi les deux autres.

En bref, Love & Autres Drogues --> humour, amour, conneries, beau mec, bonne (au sens propre !) actrice et un film à voir pour le plaisir !

Somewhere.

01|2011. Lundi 10, 22:32

http://stina-s-place.cowblog.fr/images/SomewhereSofiaCoppola.jpgSomewhere
de Sofia Coppola.

Pitch: Johnny Marco, acteur à la réputation sulfureuse vit à l'hôtel du Château Marmont à Los Angeles. Il va recevoir une visite inattendue : sa fille de 11 ans.

Voila pour le synopsis
Allociné.

Ce que j'ai vu moi: Johnny Marco, une superstar qui se fait chier dans son hôtel et qui a besoin d'une berceuse à l'allure de strip-teaseuses pour s'endormir, mène une vie plus crevante que la routine elle-même. Puis vient la visite de sa fille, ce qui le sort de sa torpeur quotidienne. Nous dirons qu'il a une raison de se lever. Puis, au fur et à mesure, il finit par réaliser que sa vie, bah en fait, c'est de la merde.

Ca, c'était un avis subjectif.

Objectivement, si j'essaye d'interpréter, on voit clairement que Sofia Coppola a tenté de montrer la solitude de quelqu'un qui obtient tout en claquant des doigts, qui en est quelque part conscient et qui finit par se rendre compte que ce n'est pas normal parce qu'en fait, il ne vit pas. Il n'est pas la superstar par excellence, avec un certain talent, absent ici. Et pour démontrer tout ça, on a droit à des plans sur Stephen Dorff tellement longs...
Le film traîne en longueur. Très peu de dialogue pour se rendre compte de la solitude, certes. Mais ça ne fait qu'accentuer l'ennui du spectateur. J'ai bien aimé le fait qu'on entende les moindres détails sonores de la combustion de la cigarette de l'antihéros en plus de sa respiration. Sûrement le seul détail qui rende vraiment compte de sa dépression.

Le pitch laisse supposer qu'il va changer grâce à la présence de sa fille. C'est le cas, sauf qu'il décide de changer après son départ et donc, elle est pas là pour le voir quoi. Je pensais qu'ils allaient vivre ensemble ou un truc dans le genre surtout à cause de la mère, qui préfère ne pas l'avoir dans les pattes pour mener sa vie frivole. Ca paraissait être la conclusion évidente. Qui sait.
Quand on filme une dépression, on veut la voir. Je ne dis pas qu'on est obligé de voir un esprit torturé qui se ronge les sangs, loin de là. Quoique, ça aurait pu rendre le film plus intéressant. Eh bien je n'ai rien vu de tout ça. Le personnage mise sur la dépression "mode blasé 24/24h". Le problème, c'est que ça ne nous émeut pas, ça nous blase autant que lui.

Le seul truc presque plus sexy que l'acteur dans son genre, c'est sa Ferrari noire.

Félicitations à Phoenix, excellente bande originale. Avec en plus Foo Fighters, The Strokes... Que demander de plus ?

Un bon film peut être...

En bref: économisez votre argent.


Inception. ENFIN !

07|2010. Jeudi 29, 20:56

PARCE QUE CE FILM EST EXCELLENT ! UNE TUE-RIE ! 2h30 de pur bonheur et de suspense ! J'ai trouvé le film très bien élaboré pour une histoire assez complexe. Tout est bien expliqué et ainsi, on entre plutôt bien dans un concept où l'on aurait pu facilement se perdre, surtout que dès les premières minutes, on ne sait pas trop où on met les pieds (normal me direz-vous).

Des acteurs portant le rôle comme une seconde peau: Ellen Page comme nouvelle recrue à l'étoffe d'un génie qui pige tout du premier coup x), Joseph Gordon-Levitt, bras droit plus qu'efficace et bien sûr, Leonardo DiCaprio, expert torturé par son passé qui a l'apparence d'une Marion Cotillard qui me laisse un peu dubitative. Elle joue bien le rôle certes, mais ça aurait été une autre brunette (et ténébreuse de préférence), qui sait si ce film n'aurait pas eu une touche de charme supplémentaire.. Passons ! Reste du cast: Tim Hardy, l'autre acolyte un peu "player" de la dreamteam, Michael Caine et Cillian Murphy qui joue très bien son rôle de jeune victime naïve ! En même temps, dans le(s) rêve(s) tordu(s) où il se retrouve, qui ne le serait pas ?

La scène de l'ascenseur dans l'hôtel me laisse encore sur le c*l ! J'aime l'idée trouvée en un court instant, qu'il [Joseph Gordon-Levitt] réussit à concrétiser tout en se battant avec les méchants en ayant pas vraiment la gravité de son côté.
Ouuuh comme cette scène est bien foutue !!!

En tout cas ! On est dedans du début à la fin et même après. J'ai aussi beaucoup apprécié le happy end sérieux. Surtout qu'il nous laisse bien le doute ! J'ai même attendu tout le générique pour espérer une réponse à la toute fin. Big espoir inutile x)


Chapeau bien bas pour M. Christopher Nolan.
Second film de 2010 qui me laisse une TRES bonne impression :)




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