Bonds.

04|2012. Jeudi 19, 1:37

Je pense qu'il y a des gens qui sont prédestinés à se rencontrer. Par forcément en tant âme soeur non, mais plutôt que chaque rencontre a un but. Que ce soit en bien ou mal d'ailleurs. Chaque épreuve vécue change quelque chose. Et en philo, ne dit-on pas que l'homme se développe au contact des autres ?
Il y a des rencontres qui se renforcent et qui finissent par devenir des amitiés. Il y a des rencontres que l'on croit bonnes et qui finalement ne le sont pas et alors on rompt le lien qui avait commencé à se tisser. C'est un peu comme le principe du puzzle. On a l'illusion que deux pièces s'emboitent. Mais finalement, ce n'est qu'un genre de reflet. Alors, on finit par 'accepter' que les pièces soient différentes et on cherche à nouveau un embout correct. C'est peut être pour ça que dans ce genre de puzzle, il existe bien plus que 1000 pièces. Et encore, les règles changent selon pleins de choses, étant donné qu'une rencontre peut se faire n'importe où, n'importe quand.
J'espère que vous suivez x).
En y repensant, il y a vraiment des rencontres prédestinées. Si par exemple, cet(te) ami(e) de longue date connu(e) à l'école avait été dans une autre classe ? Un autre quartier, ville, pays ? Moi, je dis juste que j'ai rencontré 2 personnes exceptionnelles quand j'étais au lycée. Et ce n'était sûrement pas un hasard. On avait tous les trois postulés pour Victor Hugo à la base. Et on s'est retrouvé dans ce lycée de merde mais sympathique. Donc on se serait forcément croisé. C'était fait pour arriver. Peut être pas, mais j'aime le croire.
Si je ne n'étais pas restée un an de plus, je n'aurai jamais eu de contact avec M., sans qui je n'aurais jamais appris la guitare et avec qui je peux parler de tout et de rien librement. Si j'avais fait mon blog sur une autre plateforme, je n'aurai pas passer la soirée avec Satine la semaine dernière. Je l'aurais éventuellement croisé lors d'un concert cela dit ! Et ces mêmes si amènent d'autres si et ainsi de suite. Puzzle sans fin.


Comme le dit si bien Yûko dans xxxHolic :
"Le hasard n'appartient pas à ce monde. Tout n'est que fatalité"

http://stina-s-place.cowblog.fr/images/filrouge4.png
Savez-vous ce qu'on dit des fils rouges dans la culture japonaise.. ?

Song Week.

04|2012. Vendredi 6, 15:15

R U Mine? - Arctic Monkeys

En attendant de poster les 3 ou 4 articles que je vous dois
(non non, j'ai pas oublié, non non, mon blog n'est pas à l'abandon),
et d'enfin arrêter avec mes articles 'raconte ta life en direct live' (si si, je le sais),
je poste le dernier Arctic, toujours aussi bon, toujours sex dans le genre.
Oui, autant la chanson qu'Alex Turner et Matt Helders.





Sur ce! Je reviens bientôt
.

Messed up.

03|2012. Mercredi 21, 0:36

Ca craint. Depuis hier, je ne pense qu'à partir loin. Une semaine loin de tout, de la fac, des potes, de Paris. Pour une fois, peut être la première fois depuis, j'ai envie d'être auprès de vous. Paye ton billet pour 8000 km.
Je me sens comme à part de tout, autant du bien-être que l'inverse. Comme un électron libre. J'ai pourtant eu une bonne nouvelle aujourd'hui mais malgré tout, j'ai pas senti ma journée. Total f*cked up. Oh et puis ce rêve à la con aussi ! C'est tout ce que je ne veux pas, je suis formelle, j'ai même pas l'impression de me mentir en quoique ce soit. Et pourtant, faut que ce rêve revienne. Si hier avait été la première fois, ouais, ok. Mais c'est au minimum la 2ème, max la 3ème voire plus. J'ai besoin d'une bulle d'air, mes trucs habituels ne marchent plus. J'ai besoin d'un revirement à la K. Sauf que je n'ai nulle part où aller, et le seul endroit où je voudrais être est bien trop loin. Je subis une pression scolaire dont je n'ai pas l'habitude. 13 de moyenne. Tantôt ça me semble impossible, et pourtant je sais que je peux le faire au détriment de beaucoup d'efforts. Mais voilà. Le fait est que je n'ai pas l'habitude de faire des efforts. J'aime bien faire. Quand je fais les choses, ce n'est jamais à moitié. Mais qui aime travailler ? J'ai juste envie de bains de soleil à cette minute. D'être en été, d'être partout sauf dans mon salon. Quelque part, j'ai jamais ressenti ça d'une quelque manière. Absolument la moindre chose m'irrite.


Just want to be alone for a while...
~
Just like:


We were.

03|2012. Lundi 19, 13:31

Exutoire.

Désolée, je n’ai pas eu le temps d’écrire à propos de ça plus tôt, la semaine passée a été plutôt rude côté universitaire.
Il y a maintenant 15 jours de ça, j’ai perdu une amie. La première véritable que j’ai eue. Ma plus longue et par conséquent, ma plus vieille amitié… Ce n’est pas le plus triste. Je devrais être plus ou moins dévastée et je l’ai été sur le moment. Mais le fait est que non, ça n’a pas duré autant que ça l’aurait dû, aussi longtemps que je l'aurais voulu, presque comme un deuil. Je ne dis pas que je ne suis pas triste. Même en écrivant ces mots, j’ai un certain sentiment indescriptible mais néfaste. Juste que, après tout ce temps, elle a nommé l’innommable, la situation dans laquelle nous étions depuis plus d’un an et je n’ai eu d’autres choix que d’accepter la vérité. On a décidé d’arrêter de mentir et du coup, d’amies proches, fusionnelles, on est passée à amies longue distance. 
Bon. On se parle toujours mais ce n’est plus pareil. Quelque chose s’est brisé et le temps a fait le reste. On a grandi alors on a changé. On a pris deux routes différentes… Je crois au karma, mais j’ai l’impression que cette fatalité était inéluctable pour qu'on en soit là maintenant. On a été trop liée avant, et donc, c’est le prix à payer. Vie injuste. C’est peut-être de ma faute aussi, je ne sais pas, mais on était bien avant, on n’a pas vécu de conflit, on était toujours sur la même longueur d’onde. Et on en est là aujourd’hui. J’ai lu un jour que les amitiés les plus longues finissent toujours par foirer les premières. Mais c’était un livre à la con duquel il n’y a aucune morale à retirer, alors je refuse d’y croire.


And Today, I Cried...
And I don’t know why..





Chroniques à venir :
Danse , Danse, Danse - Haruki Murakami
Detachment de Tony Kaye
At Your Inconvenience - Professor Green

Ben Howard @ La Cigale - 30/01.

02|2012. Dimanche 12, 3:30

Il y a tout et rien à (re)dire. Il y avait les mêmes personnes + quelques surprises dont une, nommée Lianne La Havas. Il y avait la magie de la Cigale et la confirmation du succès en plus. En quelques mois, Ben Howard a mûri. On sent la confiance qu'il a sur scène, ce n'est plus le blond à la guitare qui présente sa musique avec ses deux amis en guise de bonne première partie. Non, c'est bien la tête d'affiche Sold Out que le public a mis à l'aise et ils s'en sont donnés à coeur joie, le tout sans prétention. C'est d'ailleurs plutôt ça qui m'a impressionné. Malgré le fait qu'il soit devenu plutôt populaire en France, c'était une prestation très humble et toute en finesse. Ils se sont amusés ce soir là, ils étaient heureux car, je cite: "Before, we always fucked up in Paris".

En ce qui concerne les premières parties, pas de review à propos de Rich Thomas. La voix de ce mec est toujours aussi parfaite: puissante, fluide et agréable à l'écoute. Toujours ce même effet rock/folk combiné en une seule voix. Je regrette Good For You mais on a eu Gold and Silver et Here Comes The Storm, alors je ne discute pas. Je pensais que tout le groupe serait là cette fois-ci mais apparemment non, seul le chanteur a fait le voyage.
Wait and see à la prochaine date.
Je ne savais pas qu'il y avait une 2ème première partie. Et quelle première partie !
Lianne La Havas est un plaisir pour les oreilles. Timbre de voix entre Alicia Keys and Corinne Bailey Rae, ce qui fait légèrement du tort, puisqu'on pourrait penser que son style est déjà vu. Pourtant, elle réussit à y apporter sa touche par des rythmes tantôt pop, tantôt soul. Anglaise, elle nous présente ses chansons, séparées par quelques mots pleins d'humour. Des chansons ayant une histoire, à propos de son ex (Gone), Forget qui est une "hate song" selon ses dires..
Accompagnée d'un pianiste et d'un batteur, elle a eu une excellente réception de la part du public, autant pour sa musique que pour son enthousiasme. Si vous êtes curieux, un EP live gratuit est disponible sur un onglet de sa page facebook [http://www.facebook.com/LianneLaHavas]. Enjoy!

Enfin. Ben Howard, India Bourne et Chris Bond sur scène. Avec bonheur, je suis 'so excited' qu'ils commencent avec une chanson que je ne connais pas. Toujours aussi émerveillée par sa voix et son savoir faire à la guitare, j'étais plantée juste devant lui à droite et à une personne du devant de la scène ce qui m'a aussi permis d'avoir ma première setlist ! Je préfère les médiators, mais monsieur n'en utilise pas, alors forcément...
Je crois que je n'étais pas rendue compte du succès de Ben Howard en France. D'où (selon moi), la setlist (un peu courte d'ailleurs) qui colle beaucoup à la sortie de son album. Au Café de la Danse, il y avait plus de chansons en tapping, donc plus antérieures à celles que tout le monde peut entendre maintenant. Alors, à la place de Move Like You Want pour conclure, on se retrouve avec The Fear soit le second single, plus des pisseuses derrière moi qui sortent "Oh! C'est Diamonds ! J'étais sûre qu'il allait  la chanter, je l'adore celle là", mais entre nous, c'est leur "I love youuuu" qui m'ont le plus énervée. Enfin, tout ça pour dire que ça manquait d'intimité. Après, c'est peut être mon côté égoïste qui parle et qui voulait garder Ben Howard comme une perle rare.
En plus, les gens connaissaient les paroles. OUI, le public tout timide de Paris chantait les paroles. J'en étais choquée tiens. Et c'est aussi ce qui a contribué à l'ambiance excellente ce soir là. Les gens étaient en symbiose et ce, plus que pendant The Wolves le 5 octobre. Ca chantait sur Only Love, Everything, Keep Your Head Up avec le retour de Rich Thomas sur scène qui a assuré la partie électrique... Et ça criait de tous les cotés pour acclamer
toujours plus le talent de ces trois personnes sur scène qui ont plaisir à jouer et à partager ce qu'ils savent faire de mieux.

C'était une bonne soirée. Avec ses défauts. Mais ce sont ces mêmes défauts qui ont rendu cette soirée aussi belle.
J'étais dans ma salle parisienne préférée. L'une des rares à avoir un son irréprochable et une musique d'attente potable.
J'ai fait une découverte.
J'ai pu entendre deux chansons inédites (Depth Over Distance & Further Away).
J'ai encore parlé brièvement à Rich pour cet album que je n'ai pas eu la dernière fois. Et que je n'ai toujours pas eu d'ailleurs.
J'étais devant la scène et cette fois, j'ai vu tout le concert.
J'ai pu entendre Black Flies et j'en ai eu des frissons dans le dos. J'ai pu observer son expression et entendre sa voix puissante et presque écorchée au moment du dernier passage.
Je me suis presque dévisser le cou à force de me retourner pour voir mon Icon Photograph qui était au niveau des escaliers.
Je suis une fan. Je me fous de l'avoir déjà vu deux fois pour retourner le voir une troisième, si possible.


No videos. Just an authentic photo. From my Icon Photograph.
Photo de © Rod Maurice. Source:
http://le-hiboo.tumblr.com/

http://stina-s-place.cowblog.fr/images/BenHowardlaCigaleRodMaurice.jpg

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